Le "modèle suédois", c'est un peu l'exemple à suivre. Le pays parfait qui combat les inégalités, lutte contre le réchauffement climatique et ne laisse aucune chance à la xénophobie. Dans Les Chroniques suédoises, cette terre rêvée devient le terrain de jeu de toutes les utopies. La Suède des Chroniques, c'est le pays imaginaire où l'on ne sait plus très bien si tout cela est possible, ou si l'on aimerait que ça le soit.
Les Chroniques suédoises
Le synopsis de l'album Les Chroniques suédoises
La critique ZOO sur l'album Les Chroniques suédoises
On vous l'accorde, l'avenir de la planète paraît plutôt mal barré... Et ça n'a pas l'air de s'arranger. Heureusement, il y a la Suède, ce pays de doux rêveurs dépeint dans des chroniques qui ne manquent ni d'humour ni d'inventivité.
Bienvenue dans le pays qui milite activement pour le bien être des plantes, des animaux et des musiciens du métro.
Bienvenue dans le pays des gens tellement gentils, que braqueurs et braqués prennent le thé ensemble.
Bienvenue dans le pays qui fait de l'écologie une philosophie de vie, au point de transformer en meubles les cartons de meubles.
Bienvenue dans le pays qui sauvera les abeilles et l'humanité, bienvenue dans la Suède de Nils Glöt.
Sportif émérite, entrepreneur accompli, homme de paix et d'esprit, ce suédois-malais met son sens de l'observation et son talent graphique au service de ce beau pays pour nous en faire découvrir les merveilles. Sous cet avatar, Thomas Lapanouse, dont la vie est peut-être un poil moins rocambolesque que celle de Nils, s'amuse à forcer le trait du fameux « modèle suédois », tant vanté et admiré ces dernières années.
Partant de là, il présente des concepts plus ou moins révolutionnaires dont on regrette pour certains qu'ils ne soient qu'utopiques, comme le ride-in (l'équivalent cycliste du drive-in américain), les fermes partagées en ville ou encore la banque des souvenirs qui conserve vos trésors d'enfance. D'autres inventions, pour loufoques qu'elle soient n'en sont pas moins carrément poétiques : le train de nulle part propose un voyage dans le temps à la redécouverte de soi, tandis que les illuminations de Noël fonctionnent grâce aux lueurs des aurores boréales.
Pour illustrer tout ça, nul besoin d'une profusion de détails et de couleurs, le trait simple et naïf de l'auteur fait l'affaire et laisse toute la place à l'imagination d'un lecteur qui se trouvera tour à tour amusé, décontenancé ou sur-motivé pour filer s'installer en Suède !
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