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Moonhead et la Music Machine

couverture de l'album Moonhead et la Music Machine

Éditeur : Dargaud

Scénario : Andrew RaeDessin : Andrew Rae

Genres : Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Moonhead et la Music Machine

Joey Moonhead est un jeune garçon ordinaire à un détail près : il a une lune à la place de la tête. Une tête capable de voyager aux côtés des étoiles ou aux fonds des océans. Génial ? Pas vraiment... Être le souffre-douleur du lycée, c'est pas très fun. Joey se réfugie alors dans la musique et ses disques et s'imagine en guitariste célèbre. Une sublime histoire d'initiation, remarquée par la presse anglo-saxonne. Magie, musique, rêve, tous les ingrédients du nouvel album d'Andrew Rae.


La critique ZOO sur l'album Moonhead et la Music Machine

Joey Moonhead est un jeune comme les autres. À un détail près : il a une tête de lune qui se décroche et vagabonde. Si sa différence ne semble pas déstabiliser son entourage, elle fait de lui un souffre-douleur. Le pouvoir de la musique va aider ce héros aussi touchant que ce roman graphique est renversant.

Joey Moonhead est un drôle d’ado. Il aspire aux mêmes envies que les autres mais avance bille en tête avec un handicap aussi gros que sa tronche en forme de lune. Distrait et décalé dans son milieu scolaire, il concentre son énergie sur la fabrication de sa music machine, instrument hybride. Ghost boy va l’aider. Mais l’imagination débordante de Moonhead lui jouerait-elle des tours ?

Un vent d’originalité rare et confondant souffle sur cette BD extraordinaire, dans son graphisme comme dans son scénario. Tout se passe normalement dans les aventures de ce personnage très attachant qu’on a d’emblée envie d’aider. Au détail près que sa drôle de tête de lune l’inscrit dans l’exclusion et fait de lui un souffre-douleur. Jusqu’à ce qu’il se dépasse et transcende les autres avec sa musique. Quitte à les éloigner, eux aussi, de la normalité…

Moonhead et sa merveilleuse machine musicale est une explosion graphique. De la couleur plein les yeux, des formes psychédéliques. On retrouve des références à la bande dessinée américaine, comme Chris Ware ou Charles Burns, mais aussi une approche très seventies dans la façon de concevoir l’image, les contours, les couleurs. C’est beau et se répand sur le lecteur comme la musique de Joey sur son auditoire.

Ce roman graphique est une vraie bonne surprise de ce début d’année. Un scénario riche, un graphisme qui sort des cases et s’envole pour mieux alimenter l’imaginaire du lecteur poussé dans ses retranchements. Avec un beau message derrière : quand elle est abordée avec sagesse, la différence est un enrichissement.


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