ZOO

L' Île aux Femmes

couverture de l'album L' Île aux Femmes

Éditeur : Glénat BD

Scénario : ZanzimDessin : Zanzim

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Aventure, Humour

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.5
  • note lecteurs3.8
    5 notes pour 3 critiques

Le synopsis de l'album L' Île aux Femmes

Céleste Bompard est un « Coq en l’air », un as de la voltige. Ses prouesses lui valent un large succès auprès de la gent féminine. Il aligne les conquêtes. Engagé alors que la Grande Guerre éclate, il est chargé de transporter les lettres que les soldats du front écrivent à leurs femmes. Mais lors d’une mission, Céleste est victime d’un tir ennemi et son biplan se crashe sur une île mystérieuse. Obligé de survivre dans cet endroit visiblement désert, il trompe son ennui en lisant les lettres que les poilus destinent à leurs femmes. Un jour, en parcourant les lieux, il découvre un jardin d’Éden entièrement peuplé de femmes ! De véritables amazones, aussi belles que redoutables, qui ne tardent pas à le capturer pour remplacer leur « reproducteur » actuel. Alors qu'il avait l'habitude de mener la danse avec les femmes, voilà que Céleste est devenu leur esclave !


La critique ZOO sur l'album L' Île aux Femmes

As de la voltige aérienne, Céleste Bompard le bien nommé est également le tombeur de ces dames. Mais lorsque 1914 arrive, l’aviateur se retrouve à mettre son talent au service de l’armée française. Aléa de la guerre, son avion est descendu. Céleste reprend connaissance sur une île, où il tombe sur une tribu cachée, uniquement composée de femmes... Rêve ou cauchemar, nous retiendrons surtout un excellent album.

Céleste aime les femmes, toutes les femmes, et ça tombe bien car le prestige d’aviateur les fait toutes tomber dans ses bras. Mais Céleste ne s’attache pas, pourquoi le ferait-il d’ailleurs puisqu’il peut en changer tant qu’il veut ? Autant dire que sa relation à l’amour n’est pas la plus romantique qui soit. Échoué sur son île qu’il croit déserte, il n’a d’autre distraction que de lire le courrier des poilus qu’il était chargé de livrer à leurs femmes. Un choc pour le Don Juan. Lorsqu’il tombe sur la tribu de femmes de l’île, amazones hostiles aux hommes, il comprend vite que cette nouvelle sensibilité peut lui sauver la vie.

Après de nombreuses collaborations avec des scénaristes tels que Hubert à qui on doit La Sirène des Pompiers entre autres, Zanzim signe son premier album en solo. Et c’est une très belle réussite scénaristique. L’Île aux femmes est un récit joliment ficelé, touchant, drôle et poétique. Nous passerons sur quelques clichés féministes qui ne demeurent que détails dans le tableau final.

Certains pourraient retrouver dans les dessins de Zanzim, un petit je-ne-sais-quoi de Joann Sfar... Certes, and so what finalement ? Le trait est sobre, tout en courbes ce qui n’est pas pour desservir les amazones. L’univers crée par Zanzim est doux, chaleureux et très agréable à l’œil alors pourquoi s’en priver ?

Un très beau premier album solo, pour le plaisir des yeux et de l’âme.

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Commentaires et critiques (4)

note de la critique de L'historien

3.0

Servi par un dessin léger, cet album original, touchant, aborde avec humour les questions du désir, du fantasme et de l'inspiration artistique. A lire au bord de la plage ...

Le 19/03/2019 à 16h07

note de la critique de Datavinn

3.5

Les couleurs d'Hubert apporte beaucoup à l'album. C'est rafraichissant et très agréable, pas inoubliable mais surement a re-découvrir régulièrement. Malgré un final est un peu trop rapide et du coup moins attachant, cette lecture a un petit goût de madeleine : A peine fini, on en reprendrait bien une autre.

Le 27/01/2015 à 10h56

Tiens, tiens une citation d’Oscar Wilde : « Le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. » !!

Le 23/01/2015 à 22h47

note de la critique de nicholas

4.0

Avec son dessin hérité de la ligne
claire, immédiatement lisible, élégant
et charmeur, Zanzim nous entraîne
dans une belle aventure, malgré un
postulat déjà maintes fois exploité
dans la littérature (Robinson Crusoé), au
cinéma (Seul au monde). L'originalité tient ici
à la personnalité roublarde du héros
retenu en otage, qui peine à réfréner
ses pulsions envers des demoiselles
aux caractères bien trempés.

Le 23/01/2015 à 22h43