Moi, Dragon - La Saga

Une armée de mercenaires attaque par surprise l’imprenable château de Rosentall afin de récupérer un mystérieux ouvrage. Gimenez nous offre avec Moi, Dragon, une fresque fantastique comme on aimerait en lire plus souvent. Une vraie réussite graphique qui combine une histoire bien écrite et un dessin sans défaut.

Alors que le roi Belmonth s’apprête à fêter son anniversaire dans son château de Rosentall, son fils et sa fille à ses côtés et ses amis. Les funambules viennent d’arriver lorsque qu’il se rend compte qu’une immense armée de mercenaires assiège sa Cour. Alors que tout semble perdu, un dragon surgit et aide le roi Belmonth. C’est le début d’une aventure qui révélera les plus sombres secrets de ce château.

Moi, Dragon est une saga fantastique menée d’une main de maitre par Juan Gimenez. Si vous étiez habitués à la science-fiction de cet artiste, vous allez être agréablement surpris par cette histoire aux accents mythiques. On ne cesse d’y passer de révélations en coup de théâtre sans se lasser de l’histoire.

Le dessin de Juan Gimenez est à l’égal de ce à quoi il nous avait habitués. En digne représentant de la bande dessinée argentine, il offre des doubles pages de combats médiévaux agrémentés de dragons. On retrouve dans ces faces-à-faces épiques la droite lignée de Philippe Druillet ou d’Olivier Ledroit, pour le goût des détails bluffants. On notera tout particulièrement la première et spectaculaire apparition du dragon au dessus du château de Rosentall, qui est à couper le souffle !

Si les sagas sont souvent des rééditions de séries plus ou moins réduites, Moi, Dragon, prouve qu’une saga peut changer d'éditeur et être terminée en un tome, très beau.