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Le Confesseur Sauvage

couverture de l'album Le Confesseur Sauvage

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Philippe FoersterDessin : Philippe Foerster

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Humour

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Confesseur Sauvage

Les monstres aussi ont leurs états d’âme !

Dans la ville de Tchernobourg, suite à une catastrophe nucléaire, une partie de la population se retrouve transformée en d’effroyables mutants. Résultat : des limaces géantes, hommes-araignées et toutes autres sortes de monstruosités côtoient à présent les citoyens lambda. L’un de ces mutants, un poulpe empathique, remarque un fait étrange : lorsqu’il s’assoit près de quelqu’un, l'un de ses tentacules se met inéluctablement à venir tapoter amicalement l’épaule de son voisin qui se met aussitôt à se confesser. C’est ainsi que notre ami poulpe va s’improviser prêtre et venir à la rencontre des habitants de Tchernobourg recueillir des témoignages tous plus délirants les uns que les autres.

À travers une succession d’histoires courtes monstrueusement loufoques, Philippe Foerster nous décrit un univers à nul autre...

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La critique ZOO sur l'album Le Confesseur Sauvage

Dans la ville de Tchernobourg, où un accident nucléaire a provoqué des mutations effroyables, un homme-poulpe aux capacités empathiques fait parler les gens qu'il croise dès qu'il les touche avec ses tentacules. Délirantes, cyniques et souvent pessimistes : venez écoutez les chroniques fantastiques d'une ville maudite.

Notre maître de cérémonie, un curé autoproclamé, possède un don et une dizaine de tentacules. Peu intéressé par le sort de ses concitoyens, il bénéficie ironiquement du pouvoir de leur faire raconter leur histoire. Le confesseur improvisé va ainsi croiser le chemin d'une femme ayant enfanté une limace, d'un homme-totem qui matérialise ses rêves ou encore d'une mère qui fit avaler des fantômes à son fils, jusqu'à le transformer en cimetière vivant.

Voilà un savant mélange d'ambiance lugubre à la Lovecraft et de personnages dignes des maîtres de l'horreur japonais. Mais là où La Femme limace de Junji Ito n'inspire par exemple que dégoût et répulsion, Foerster offre un regard plus complexe. Vanité, jalousie, soumission, colère : les mutants sont des humains comme les autres, qui ont du mal à se dépatouiller avec la vie. Surtout quand la moitié de la population les rejette. Dommage que le confesseur ne soit finalement que peu utilisé, se contentant de hausser un sourcil ou de passer son chemin à la fin de chaque histoire.

L'auteur a fait le choix de la bichromie, avec une couleur différente pour chaque nouvelle qui souligne leur indépendance les unes par rapport aux autres. Le procédé est un peu superficiel et on ne peut s'empêcher d'imaginer l'ampleur et la force qui doivent se dégager des planches en noir et blanc. Le style réaliste et fouillé, allié à un imaginaire débridé dont sort des créatures toujours plus incroyables, offre des scènes magnifiques.

On ressort de cette lecture avec la sensation agréable d'être tombé sur les chroniques oubliées d'un autre temps, d'un autre monde.


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Commentaire et critiques (1)

très masculin comme dessin...

Le 21/03/2015 à 11h07