ZOO

Papa-Île

couverture de l'album Papa-Île

Éditeur : L'école des loisirs

Scénario : Emile JadoulDessin : Emile Jadoul

Genres : Aventure, Humour

Public : De 1 à 5 ans

Prix : 12.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Papa-Île

Est-ce que je serai un super papa ? se demande Jean-Louis qui va être papa. Un super papa joue au foot, plonge comme un poisson et sait faire des cabanes. Moi je ne sais rien de tout ça ! Mais Betty le rassure tendrement : « Toi, tu seras un papa-île ».


La critique ZOO sur l'album Papa-Île

Même les ours se posent des questions existentielles lorsqu’ils vont devenir papas… En tout cas, Jean-Louis s’en fait toute une montagne et craint de ne pas être un super-papa. Heureusement, Betty est là pour le rassurer. Un très bon moment de lecture servi par un dessin plein de volume et de couleur.

Betty et Jean-Louis vont avoir leur premier bébé. Rien de plus naturel que le futur papa se demande s’il sera à la hauteur. Car même s’il n’aime pas le foot, qu’il ne sait pas plonger ni même construire une super-cabane pour son futur héritier, il a bien plus d’un tour dans son pot de miel. Aussi, Betty le somme de ne pas s’inquiéter et le rassure en lui énumérant tout ce qu’il est capable de faire…

Cette belle histoire a la brillante idée d’utiliser des animaux pour aborder une thématique très humaine, comme cela arrive souvent en littérature jeunesse, mais avec plus ou moins de réussite. Ici, la comparaison avec les ours tombe à pic pour répondre à une question que se posent tous les futurs papas : est-ce que je serai à la hauteur pour être un super-papa ?

Émile Jadoul a ce je-ne-sais-quoi dans le trait qui le rend d’emblée chaleureux. Ses ours sont attachants. Ils utilisent les pleines pages de ce beau format pour étaler leurs peintures colorées, moyen d’expression graphique qui colle pile-poil à cet album. Du beau dessin pour illustrer une belle petite histoire, que demander de mieux ?

Si on ne voit pas toujours du premier coup ses propres qualités dans les grands changements d’une vie, il faut souvent quelqu’un de proche et aimant pour les faire remarquer. C’est bien ce qui arrive à l’ours Jean-Louis, dans une histoire aussi colorée que les aplats de peinture. Un bon moment, à savourer comme une cuillère de miel bien sucré.

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