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The Four Roses

couverture de l'album The Four Roses

Éditeur : Futuropolis

Scénario : BaruDessin : Jano

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album The Four Roses

Jérémie, alias King Automatic, est un big band à lui tout seul. Au retour d’une tournée, il apprend la mort de sa tante Marie. Farfouillant dans le grenier de celle-ci avec Gilou, son frangin, ils découvrent un 45 tours des années cinquante d’un certain Johnny Jano, ainsi qu’une carte postale dudit Johnny adressée à une certaine Rose. Sur le Teppaz, tourne-disques antédiluvien, Johnny Jano hurle son rockabilly, Havin’ A Whole Lot of Fun : renversant ! Sur la carte postale, ces mots : « For Rose, lovely. Johnny », et une adresse : Rosa Menechetti, East Main 124,New Iberia, Louisiana. Rose ! La grand-mère de Jérémie et Gilou, soi-disant disparue sans laisser de traces. Un secret de famille. Quinze jours plus tard, les deux frères débarquent en Louisiane, l’adresse du dernier domicile connu de Rose dans une main, une Fender Vintage de 67 dans l’autre. Au numéro 124 de East Main street, la porte s’ouvre…


La critique ZOO sur l'album The Four Roses

The Four Roses est un récit tout en finesse sur la famille, les États-Unis et le voyage, mais surtout sur le blues, le rockabilly et les fender 67… Bref, de l’or en planches !

Il s’agit parfois d’un petit hasard, pas très heureux, pour qu’une grande aventure commence. En l’occurrence, c’est quand la tante de Jérémie décède que l’aventure se met en branle. Elle prend la forme d’un 45 tours génial et inconnu dédicacé à cette tante suivie d’une adresse aux États-Unis ! Jérémie et son frère Gilou partent donc vers des péripéties musicales aux pays du rockab’ et des grosses voitures.

C’est le début d’une aventure riche en couleur et en musique. Rares sont les BD qui jouent autant sur le franchissement des frontières. Cette BD s’écoute autant qu’elle se lit. La faute au 45 tours fourni avec cette histoire ? Pas faux, mais pas que… La musique est aussi centrale que le dessin et que dans l’histoire. Baru pousse le vice jusqu’à interpeller directement le lecteur pour lui proposer une chanson. Il en ressort qu’on lit cette BD en sifflotant gaiement et ce même quand on a fini d’écouter le disque.

Le dessin porte la marque d’un grand maître. Ceux qui connaissent Jano vont être ravis de le retrouver au meilleur de sa forme tandis que les « chanceux » qui ne connaissent pas ce nom vont pouvoir découvrir ce dessinateur de talent. Sous couvert d’animaux, il dépeint notre monde avec un humour et un sens du détail ravageur.

The Four Roses tombe comme un pavé de rock dans une mare trop calme et ça fait du bien. Une BD qui fait danser, chanter et surtout sourire !


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