ZOO

New York, 1979

couverture de l'album New York, 1979

Éditeur : Fluide Glacial

Scénario : PochepDessin : Pochep

Genres : Humour

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album New York, 1979

Un super héros, le Tisseur, intervient en cas de Jersey usé ou de couleurs s'accordant mal. Et Warren, un démocrate en proie à de graves problèmes familiaux, est complètement perdu : son fils se prostitue, sa femme est alcoolique, et il ne sait même plus s'il votera Carter ou Reagan aux présidentielles. Pochep nous emmène avec lui dans un New York fantasmé, où Starsky et Hutch, Spiderman et d'autres seraient tous obsédés par la mode. Savoureux !


La critique ZOO sur l'album New York, 1979

New York, 1979, paru chez Fluide Glacial, est un album au ton aussi personnel que sa couverture effet peau de pêche, probablement découpée dans le plus beau pantalon d’Huggy les bons tuyaux. Son auteur, Pochep, nous entraîne dans une cavalcade drôle, imaginative et détonante.

1979, les États-Unis se remettent durement de deux chocs pétroliers, d’une guerre traumatisante et d’une crise politique majeure. Ebranlé dans ses convictions les plus profondes, le pays va mal. Pire que tout, la mode est à la dérive… Dans une grosse pomme en perdition, cinq hommes luttent à leur façon. Le Tisseur, anonyme journaliste de mode le jour, super-héros masqué vêtu de lycra la nuit, dont le grand pouvoir implique la grande responsabilité de maintenir le bon goût vestimentaire des citoyens. La Brigade capillaire, tels des Starsky et Hutch des phanères, traque les crânes rasés, rouflaquettes et calvitie dans leur Ford Torino. Warren, père de famille à la dérive qui n’a plus ni amour, ni gloire, ni beauté. Enfin, Doug, mannequin ultra viril pour homme, en fin de carrière.

L’originalité du scénario s’impose immédiatement dans cet album choral. L’univers est maîtrisé et fonctionne en dépit d’un léger manque d’homogénéité. Warren notamment semble un peu moins bien intégré au fil directeur que les autres récits. L’humour très présent repose sur la parodie et l’absurde ainsi qu’un gros travail d’écriture.

Les dialogues percutants servent la mise en scène inventive notamment dans le récit de Doug. La mise en couleur soignée, le trait original permettent à cet album d’un premier abord surprenant de très vite séduire par son potentiel humoristique.

New York, 1979 est à la fois un album inventif, drôle, décalé et non formaté. Celui d’un auteur à suivre.

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