ZOO

J'avais 7 ans en 75

couverture de l'album J'avais 7 ans en 75

Éditeur : Delcourt

Scénario : Ellen ForneyDessin : Ellen Forney

Collection : Outsider

Genres : Humour, Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album J'avais 7 ans en 75

Ellen Forney avait 7 ans en 1975. Dans cette BD composée de mini-saynètes humoristiques, elle nous raconte son enfance, ses parents babas cools qui organisaient des soirées pétards, emmenaient leurs enfants dans un camp de vacances naturiste, portaient des pattes d'eph et circulaient en minibus Volkswagen. De petits riens qui évoquent le bon goût de l'enfance et des années 70. Tellement culte !


La critique ZOO sur l'album J'avais 7 ans en 75

Ellen Forney raconte quelques uns de ses souvenirs de petite fille élevée par des parents hippies dans une petite ville américaine. Elle livre un récit à la fois personnel et générationnel, avec un regard tendre et amusé.

En 1975, Ellen a 7 ans. Timide et curieuse, elle grandit dans une banlieue du New Jersey, auprès de parents baba cools et d'un frère de un an son aîné, qui n'aime rien moins que la taquiner. En 2015, Ellen a 47 ans et sort une BD autobiographique pour partager un morceau de cette drôle d'enfance.

Une enfance faite de soirées-pétards parentales, de vacances naturistes, de voyages familiaux en minibus Volkswagen animés par la célèbre CB... Mais aussi de dimanches à l'église unitarienne, de jeux débiles entre copines, d'éducation sexuelle acquise devant une portée de chiots et le film Saturday Night Fever... Et de nombreux autres épisodes savoureux !

Après avoir parlé de la maladie mentale dans un précédent album autobiographique, Ellen Forney se penche sur le passé avec un ton qui se veut bien plus léger. Les tranches de vie choisies sont parfois tendres, souvent drôles, voire carrément loufoques. Pour les illustrer, le trait se fait vivant et cartoonesque. S'y intercalent des interludes « look », cette fois très réalistes, d'Ellen et de sa famille habillés et coiffés selon la mode de l'époque. Années 70 obligent, ça pique un peu les yeux... Estimons-nous d'ailleurs chanceux d'échapper aux couleurs psychédéliques grâce au choix judicieux du noir et blanc !

Avec ce petit roman graphique sans prétention qui ne porte à aucun moment de jugement sur les principes éducatifs de l'époque, Ellen Forney rend hommage à ses parents et réussit, peut-être même sans le vouloir, à dresser le portrait cocasse d'une certaine génération.

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