ZOO

L'Heure des lames

couverture de l'album L'Heure des lames

Éditeur : Warum

Scénario : Rob DavisDessin : Rob Davis

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Heure des lames

Dans le monde de l’Heure des lames, les parents ne font pas d’enfants, ce sont les enfants qui fabriquent leurs parents.

Dans cet univers étonnant, il pleut des couteaux et les appareils électroménagers ont des âmes. Il n’y a pas de date d’anniversaire, mais on y connaît le jour de sa propre mort.

Scarper Lee, jeune ado asocial, n’a plus que trois semaines à vivre.

C’est alors que l’énigmatique Véra Pike, l’étrange nouvelle venue de l’école. arrive pour tenter de l’aider à changer son destin.


La critique ZOO sur l'album L'Heure des lames

Dans une ville où la météo peut vous tuer d'un coup de lame acérée et où chacun connaît le jour de sa mort, un adolescent voit sa vie chamboulée par l'arrivée d'une élève turbulente et anticonformiste, à seulement trois semaines de sa mort. Un conte fantastico-poétique plein d'amertume, dérangeant et profondément original.

Scarper Lee est au lycée et n'a plus que trois semaines à vivre. Mais ça, il le sait. Car à Bear Park, chacun connaît sa date de péremption à l'avance. Ici, les enfants construisent leurs parents, les objets ménagers sont des dieux qui chantonnent et la météorloge peut vous éviter une pluie de couteaux meurtrière ou un cyclown à vous faire décoller la raison. Scarper attend, donc. Jusqu'à ce qu'il rencontre Vera Pike, ado rebelle à tendance fugueuse, et Casper, qui souffre d'un syndrome d'inférence médicale. Et soudain, tout devient possible...

L'heure des lames

L'Heure des lames est sans conteste la BD la plus étrange de ce début d'année. L'auteur du remarqué Don Quichotte revient avec une métaphore du mal-être adolescent, influencée aussi bien par l'art abstrait en terme de graphisme, que l'absurde en terme de narration. Les éléments fantastiques, intégrés par petites touches, tranchent ainsi habilement avec le réalisme qui caractérise les personnages, tant graphiquement qu'au niveau de la construction de leur personnalité.

L'utilisation de l'encre noire donne un ton très sombre à une histoire qui l'est déjà par sa thématique et les éléments surréalistes qui viennent appuyer ce sentiment. Certains d'entre eux demeurent obscurs pour le lecteur, ce qui amplifie le sentiment étrange de ne pas comprendre tous les enjeux du récit. Mais l'auteur a annoncé que la (terrible) fin n'était en réalité que la fin d'une histoire, celle vue par Scarper : deux autres livres en préparation s'attacheront au point de vue de Vera puis de Casper. De quoi espérer trouver quelques réponses prochainement !


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