L'expérience du Professeur Infini a mal tourné. Suite à la terrible explosion de sa machine interdimentionnelle, la frontière entre les mondes parallèles est fragilisée et d'effroyables créatures surgissent sur Terre pour ravager les cités. Avec ses drôles d'équipiers aux super-pouvoirs, le Professeur Infini saura-t-il restaurer l'équilibre entre les univers ?
Professeur Infini
Éditeur : Gallimard
Scénario : Marc LatasteDessin : Marc Lataste
Collection : Bayou
Genres : Fantastique
Public : À partir de 9 ans
Prix : 16.90€
- ZOO3.5
Scénario
2.5Dessin
4.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Professeur Infini
La critique ZOO sur l'album Professeur Infini
Un génie affublé d’une malédiction tente de la contrer en inventant une machine encore plus dangereuse, aidé par des amis robots, magicien ou koala parlant ! Tout est réuni pour une histoire déjantée sous la plume d’un Marc Lataste particulièrement en forme. Professeur Infini débarque !
Le professeur Infini est bien embêté : l’expérience qui l’a transformé en extraterrestre menace de détruire une autre planète ! Une jeune et belle extraterrestre est venue lui annoncer en personne ! Il s’engage alors dans une course contre la montre, suivi de ses amis, enthousiastes, à l’exception de son assistante, Miss Ward, qui se méfie de cette nouvelle venue qui cherche un peu trop à en savoir sur les travaux du professeur...
Marc Lataste signe seul cette BD à la frontière entre la série déjantée des Donjon et une BD jeunesse plus traditionnelle. L’histoire se déroule plutôt bien malgré un démarrage un peu laborieux car Professeur Infini met en place beaucoup, peut-être trop, de personnages. D’autant plus que certains semblent être superflus dans un récit déjà complexe : notamment Olrik, un prince déchu d’une autre dimension qui récolte des cristaux magiques pour le professeur et se bat contre des démons dont on ne connaît ni l’origine ni la raison d’être.
Si les personnages gagneraient à être moins nombreux et plus développés, le dessin, lui, a atteint une belle maturité. Dans un style mélangeant manga et franco-belge, l’auteur autodidacte frappe juste et fort. Les couleurs donnent presque l’impression d’être face à un dessin animé et loin de s’en plaindre, on en apprécie l’audace. Le récit en devient lisible et adapté aux premiers lecteurs comme aux amateurs du genre.
Professeur Infini débarque donc en force dans la BD jeunesse et on l’accueille à bras ouverts !