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La terre sans mal

couverture de l'album La terre sans mal

Éditeur : Dupuis

Scénario : Anne SibranDessin : Emmanuel LepageColoriste : Emmanuel Lepage

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La terre sans mal

Février 1939. Éliane Goldschmidt, jeune linguiste française, débarque au Paraguay pour achever son étude de la langue guarani. Chez les Indiens Mbyas, elle découvre un peuple apathique, résigné, comme s'il avait décidé de se laisser mourir. Mais un matin, le village est en effervescence, les femmes se lacèrent le corps, les maracas s'allument. Ces comportements étranges ont-ils un lien direct avec la venue prochaine de Karaï, l'Homme-Dieu ? Et la Terre sans Mal, ce mythique paradis de la légende indienne, existe-t-elle vraiment ?Ces comportements étranges ont-ils un lien direct avec la venue prochaine du Karaï, l'Homme-Dieu ? Et la Terre sans Mal, ce mythique paradis de la légende indienne, existe-t-elle vraiment ?


La critique ZOO sur l'album La terre sans mal

Eliane Goldschmidt, jeune linguiste française étudie le guarani au sein de la tribu des Mbyas au Paraguay. Lors de son troisième séjour dans la jungle, Eliane retrouve « sa » tribu métamorphosée. Les Mbyas, d’habitude si vivants et fiers semblent abattus et résignés. Il y aurait-il un lien avec la venue de l’Homme-Dieu ? Et quelle est cette Terre sans Mal qu’il leur promet ? Lecteurs pragmatiques s’abstenir.

Troisième séjour parmi les Mbyas. Eliane Goldschmidt commence à penser qu'elle finira jamais son dictionnaire guarani. Mais la tribu qu’elle a appris à connaître et à aimer est en émoi. Le mystérieux Karaï, l’Homme-Dieu, est en chemin et ne semble pas apporter de bonnes nouvelles. Les Mbyas doivent partir, quitter leur terre d’esclaves pour la Terre sans Mal. Eliane, totalement perdue, décide de les suivre…

Nous retrouvons dans cet album, la passion d’Anne Sibran pour l’ethnologie, qu’elle a étudié à Paris X. Le sujet semble être connu du bout des doigts, et c’est peut-être sur ce point que le bât blesse. Si le lecteur arrive en même temps qu’Eliane, il n’en a pas moins un sacré train de retard. Entre les traductions guarani-français quasi littérales et une ethnie aux mœurs inconnues, l’ensemble devient vite incompréhensible. Qui est ce Karaï ? Qu’est-ce que la Terre sans Mal ? Pourquoi cette soudaine transhumance ? Suis-je en plein trip hallucinatoire ? Beaucoup de questions sans réponses…

Le talent d’Emmanuel Page, lui, n’est plus à démontrer. C’est avec brio qu’il illustre l’atmosphère mystique et embrumée crée par Anne Sibran. Plus que les personnages eux-mêmes, les décors sont magiques. Couleurs chaudes mais atmosphère inquiétante sont les contrastes phares. A noter l’excellente idée d’offrir plusieurs illustrations en pleine page à la fin de l’album.

Un album sur la corde raide entre le réel et le mystique. Étrange mais fascinant.


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