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Fin de la parenthèse

couverture de l'album Fin de la parenthèse

Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : Joann SfarDessin : Joann Sfar

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Fin de la parenthèse

Seabearstein met fin à son exil d’artiste maudit pour participer à une expérience artistique hors normes. L’art étant à ses yeux la seule issue possible pour une société en prise avec un obscurantisme croissant, le peintre est chargé de réveiller le seul prophète non-religieux possible, qui n’est autre que Salvador Dali, maintenu cryogénisé à Paris. Il devra pour cela invoquer son esprit grâce aux mises en scènes de quatre modèles de haute couture qui recomposent des tableaux de Dali. Coupés de toute communication avec le monde extérieur, ils embarquent pour un trip mystique et philosophique totalement inédit.

Sauront-ils faire renaître l’esprit du peintre surréaliste ? Et s’ils y parviennent, que pourront la culture, la connaissance et l’amour dans un monde chahuté ? Questions d’autant plus fondamentales que notre héros sera, à l’issue de cette parenthèse, confronté à une réalité violente.


La critique ZOO sur l'album Fin de la parenthèse

Le monde occidental court à sa perte et une seule personne au monde peut le sauver : Salvador Dali. Joann Sfar a cette idée folle de ressusciter le grand maître Dali pour sauver l’humanité de sa perdition. Mêlant philosophie, surréalisme et art, il fait la démonstration de tout son génie à travers une bande dessinée brillante et folle.

L’artiste Seabearstein est sorti de son exil pour faire revenir à la vie le seul maître à penser capable de sauver l’humanité de l’obscurantisme, le surréaliste Salvador Dali. Accompagné de quatre mannequins et enfermé dans la fondation Dali, il devra reconstituer les toiles du maître pour le ressusciter dans notre époque tourmentée.

Joann Sfar est un disciple de Dali assumé. Ayant dévoré tous les écrits du surréaliste, il consacre sa vision de la Fin de la parenthèse occidentale à son mentor décédé. Mêlant réflexion philosophique profonde, questionnement sur les bienfaits de la mode sur notre façon d’envisager le monde et gros délire aux champignons, il écrit un récit à la hauteur de son modèle : génial et totalement barré.

Sfar utilise toujours le style graphique qui a fait son succès, notamment dans Le Chat du Rabbin. Tracés par des traits fins et légèrement déformés, ses personnages semblent à la limite du brouillon et pourtant plus vivants que jamais. Les couleurs débordent de chaque case et les tableaux du grand Dali paraissent naturellement faits pour se marier au style Sfar.

Le trauma du 13 Novembre 2015 dernier saigne toujours dans l’imaginaire de Joann Sfar. Dans cet hommage à l’art comme sauveur de l’humanité qu’est Fin de la parenthèse, il évoque l’esprit de son maître à penser Dali, dans l’espoir que celui-ci remette l’humanité sur le chemin de la raison. Un véritable trait de génie.


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