Après une affaire d’espionnage rondement menée, Robert Sax se trouve embarqué dans une affaire de meurtres qui ravive certains souvenirs. Dans un Bruxelles sous la neige, le héros garagiste va découvrir de nouveaux trafics et clore une nouvelle enquête cousue de fil blanc.
Bruxelles, un soir de janvier. Une chanteuse de cabaret en vue se fait descendre dans une rue déserte. Le lendemain Robert Sax, en voyant cette affaire dans le journal, détale comme un lapin car la méthode utilisée ravive chez lui de douloureux souvenirs.
Ce deuxième tome offre du récit policier pur jus : meurtres à répétition, trafics qui s’installent, notamment la nouveauté du moment : la drogue. La méthode utilisée pour les meurtres permet de faire découvrir une partie du passé de Robert, qui explique bien des choses. Cette idée est quasiment le seul point positif du scénario. En effet, la partie policière, bien qu’émaillée de traits d’humour, s‘avère sans surprise, se résout très vite, frustrante. Pour faire de Robert Sax autre chose qu’une remise au goût du jour du style de BD des années cinquante, les affaires devront s’étoffer...
Comme dans le premier tome, le dessin s’avère de qualité, détaillé et expressif. On peut même s’amuser à chercher des détails qui font directement référence à la fin des années 50. Les couleurs douces un peu surannées appuient sur la fibre nostalgique. Le trait, impeccable, est un bel hommage à la ligne claire qui ravira les amoureux de cette école.
Ce deuxième volume de Robert Sax ravit par son graphisme mais pèche encore par son scénario.