ZOO

Perico - T1

couverture de l'album

Série : PericoTome : 1/2Éditeur : Dargaud

Scénario : Régis HautièreDessin : Philippe BerthetColoriste : David D.

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album

Dans Perico, dont voici le 1er des 2 tomes, Régis Hautière et Philippe Berthet nous entraînent dans le Cuba de 1958, quelques mois avant la révolution castriste...

Ce premier épisode de Perico s'ouvre sur le meurtre d'un Américain à la sortie d'un casino de La Havane, à Cuba. L'incident met le chef de la pègre locale, Santo Trafficante, et le président Batista sur les dents... Et le jeune Joaquin comprend rapidement que, ayant voulu aider son frère, il trempe désormais dans une bien vilaine histoire ! Reste à comprendre pourquoi cet assassinat crée tant d'agitation dans un pays où les règlements de comptes sont monnaie courante...

Premier volet du diptyque Perico : corruption, mafia, Cuba, jolies filles et suspense... une série qui inaugure une nouvelle collection de bandes dessinées, dédiée aux histoires noires : Ligne noire.


La critique ZOO

Cuba, fin des années 50, derniers mois du régime de Batista. Un américain est tué, une mallette volée. Cet événement va bousculer les vies de Joaquin et d’Elena, travaillant tous les deux au cabaret casino le Sans-Souci. Nous les suivrons dans ce polar à la ligne rétro plutôt réussie.

Ce polar cubain est somme toute assez classique. Une recette à base de trafiquants, de pouvoir corrompu, une pincée de jeunes idéalistes, une bonne dose d’amoureux transis, de femmes-objets rêvant de liberté et évidement de tueurs à gage. Une fois mélangé le tout, vous obtenez Perico. Un road trip où un couple improbable, formé par des événements extérieurs, roule vers un rêve certainement impossible. Dans leur insouciance voire leur inconscience, ils laissent des traces, des indices gros comme des montagnes à leurs poursuivants.

Tous les ingrédients classiques sont donc réunis, mais ils créent du bon, de l’efficace. Nous nous laissons complètement porter par le scénario et la verve de Régis Hautière. Un suspense léger s’installe au fur et à mesure des pages. On s’interroge, non pas sur l’issue qui semble évidente, mais sur la façon dont elle va s’imposer à nos héros.

Le trait épuré et les couleurs particulièrement bien orchestrées donnent à cette histoire une épaisseur incontestable. Philippe Berthet gère parfaitement l’ambiance écrasante de ce Cuba chaud, de fin de règne. L’illusion est telle qu’on se sent embarqué au cœur de l’île de Cuba puis de cette Amérique de la fin des années 50.

Un bon classique ne se refuse pas ! Surtout quand il inaugure une collection dédiée au polar noir.


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