Après la Lune, Mars est le nouvel objectif de voyage spatial. En 2026, une équipe russe y débarque et venge ainsi son échec dans la course à la Lune contre les Américains. Pendant ce temps, des phénomènes inexpliqués se produisent sur Terre... Cette nouvelle série fantastique de Christophe Bec et Stefano Raffaele, duo à l’œuvre sur les derniers Prométhée, démarre en douceur tout en aiguisant l’intérêt.
1492, Christophe Colomb vogue vers son destin. Les équipages ne croient plus au succès de leur voyage et veulent faire demi-tour. La révolte gronde mais Colomb demande seulement trois jours de plus. Les jours passent et voici enfin la terre !
Olympus Mons n’échappe aux habitudes scénaristiques de Christophe Bec qui combine de multiples horizons. Cette série entre science-fiction et fantastique offre trois lieux auxquels s’ajoutent plusieurs époques. Tandis que les Russes explorent Mars, des explorateurs de la mer Baltique tombent sur une anomalie qui affole leurs instruments.
Il y ajoute une équipe de télé escaladant le mont Ararat à la recherche d’un secret bien gardé et le débarquement de Christophe Colomb en Amérique. Loin de se perdre dans cet enchevêtrement de lieux et de dates, le récit pose doucement mais efficacement chaque pièce d’un futur puzzle qui s’annonce déjà haletant...
Le dessin précis et réaliste de Stefano Raffaele colle idéalement au rythme de cet album. Il donne parfaitement corps aux différents protagonistes tout en soignant les décors. Les scènes dans les abysses ou sur la planète rouge marquantes, soulignent la grandiloquence des lieux...
Olympus Mons s’ouvre avec un album certes classique mais parfaitement maîtrisé.
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