Les disparitions d’humains se multiplient sur la planète Émeraude, nouvel espace conquis par l’humanité. Un agent est dépêché sur place pour faire la lumière sur cette affaire. À peine arrivé sur place, la jeune femme dont il a fait la connaissance durant le vol spatial est enlevée à son tour. Une enquête surréaliste au dessin superbe, au récit malheureusement confus.
A bord d’un vaisseau croisière pour la planète Emeraude, un espion fait la connaissance d’une belle jeune femme qui a gagné un prix littéraire... L’identité secrète de cet agent n’est plus si secrète que ça et sa vie se révèle être en danger : l’arrivée sur Émeraude ne va pas se passer comme prévu...
Odyssée sous contrôle, adaptée du roman éponyme de Stefan Wul se révèle assez déroutante. Le rythme est si rapide que la compréhension des différentes étapes du récit est ardue. Après une aventure complexe au pas de course, le coup de théâtre final et abrupt a un effet couperet désagréable. Pour apprivoiser l’univers très riche de Stefan Wul, mieux vaut commencer par un autre album...
Si le scénario est confus, le dessin est superbe. Les couleurs saturées donnent l’impression de plonger dans un univers paré d’une large palette pour faire oublier sa dureté. Les cases bouillonnent de couleurs mais aussi d’une multitude de détails qui viennent enrichir l’univers dans lequel évoluent les protagonistes. Dépeintes comme un délire psychédélique, les pages sont un régal visuel.
Cette adaptation viscéralement à part dans la collection dédiée à Stefan Wul séduira surtout par son dessin.