ZOO

Deux poids deux mesures

couverture de l'album Deux poids deux mesures

Éditeur : Ring

Scénario : CordellDessin : Marsault

Genres : Humour

Public : A partir de 18 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Deux poids deux mesures

L'album Deux poids deux mesures des sieurs Marsault et Cordell est un petit bijou d'humour et de perles en rafale, qui se paye le luxe de s'offrir des répliques déjà cultes. Ce premier opus nous raconte les tribulations hilarantes de Gigi, jeune célibataire gironde qui rencontre l'amour dans les waters d'un night-club en la personne d'un grand gaillard au t-shirt floqué de ce que notre héroïne prendra pour son prénom alors qu'il s'agit en fait de son métier : Sécu.


La critique ZOO sur l'album Deux poids deux mesures

Sorte de Confessions intimes à peine exagérée, Deux poids deux mesures assume sa vulgarité. Même si on aime l’idée d’une critique trash et virulente sur notre société décérébrée, l’humour vraiment très (très) gras de cette BD nous laisse pantois...

Ghyslaine, dit Gigi est une gracieuse jeune fille qui passe ses journées à jurer et à ingurgiter des hectolitres de sodas pour en relâcher les gaz par tous les orifices. Sa vie prend finalement un sens, aussi grandiose que dramatique, quand elle fait la rencontre la plus romantique de sa vie dans les toilettes d’une boîte de nuit moisie. Le conte de fée tourne au drame quand Gigi comprend que Sécu s’est moqué d’elle... Non seulement il ne la jamais rappelée, mais en plus ce viril vigile se passionne secrètement pour le gospel. Déception, trahison, vengeance !

Bon. Parce qu’on est sympa, on commencera par saluer la démarche d’une publication bien punk dans un paysage éditorial souvent polissé. Cordell et Marsault font la peau à la bienséance et au politiquement correct, à coup de quelques bonnes grosses punchlines bien senties et d’observations bien trouvées sur la médiocrité ambiante de la société. Malheureusement, pour l’appréciable on s’arrêtera là.

Ce n’est même pas le manque de finesse ou la vulgarité, le problème. C’est seulement que ce n’est pas drôle. On se lasse très vite des éructations qui rythment chaque page. C’est ça, le nouvel humour irrévérencieux ? Parce que franchement, c’est pas très joyeux.

Quant à la grossophobie qui transpire de partout dans cet album, on en parle même pas. C’est vrai que taper sur les gros, c‘est rigolo... Mais ça va, c’est pas grave puisqu’on se moque des femmes et des noirs aussi. Politiquement incorrect, on vous dit !

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