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La Mille et unième nuit

couverture de l'album La Mille et unième nuit

Éditeur : Soleil

Scénario : Etienne Le RouxDessin : Vincent Froissard

Collection : Métamorphose

Genres : Fantastique

Public : Tout public

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Mille et unième nuit

Le Sultan Shariar gouverne en imposant ses vues à la ville de Rum. Marié à Scheherazade, une conteuse qui tient le peuple éveillé, il accepte un pari fou lancé par le lion roi, Baali'm : lequel d'entre eux sera jugé le meilleur roi ? Leur juge sera un vieil homme dont la femme et le fils ont été respectivement transformés en âne et en singe par Lilith, la femme de Salomon, dans d'étonnantes circonstances...


La critique ZOO sur l'album La Mille et unième nuit

Dans la longue tradition des continuations des Mille et une Nuits, cette bande dessinée nous immerge dans l'univers des célèbres contes et les poursuit, en s'attardant un peu plus sur les personnages de Dinarzade et de Shariar. Une BD à l'esthétique irréprochable.

Chaque nuit, Shéhérazade conte une nouvelle histoire à son époux, le sultan Shariar. Mais les histoires ne naissent pas toutes seules... Aussi, sa sœur Dinarzade part régulièrement en quête de nouvelles anecdotes pour l'aider à trouver l'inspiration. L'une d'elles va conduire nos personnages principaux dans une quête inattendue, mêlant malédiction, lions parlants, djinns, caravane perdue dans une tempête magique et autres merveilles.

Le texte est beau, souvent poétique, quoique certaines répliques viennent casser cette ambiance éthérée à des fins humoristiques, nous sortant un peu de l'atmosphère produite par le récit. L'histoire a tendance à vagabonder, mêlant intrigues imbriquées, destins croisés et cruauté de conte. Elle s'attarde souvent sur un personnage avant de le délaisser subitement pour un autre, quitte à se révéler un peu frustrante par moments. On regrette notamment qu'elle n'ait pas su quoi faire de Dinarzade à l'issue du volume. Cependant, elle se renouvelle sans cesse et rebondit à de nombreuses reprises jusqu'à un dénouement où tous les éléments se rejoignent.

Visuellement, l'album est aussi beau que sa couverture le laisse supposer. Les couleurs atténuées emportent dans un Orient médiéval fantasmé, fait de palais somptueux et de déserts habités par des créatures aux pouvoirs extraordinaires. Le dessin rappelle tantôt l'aquarelle, tantôt la calligraphie ou l'architecture arabe, avec ses décors géométriques qui habillent les cases.

Un voyage enchanteur au pays des Mille et une Nuits, porté par une bonne dose d'imagination et un trait superbe.


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