Harbet avait un bonnet, tricoté par sa mamie quand il était petit. Un bonnet... RINGARD ! Mais Harbet doit-il vraiment suivre la mode ?
Ringard
Éditeur : Kaléidoscope
Scénario : Emily GravettDessin : Emily Gravett
Genres : Humour
Public : De 3 à 5 ans
Prix : 13.00€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis de l'album Ringard
La critique ZOO sur l'album Ringard
Quand les grands pontes de la mode méprisent, Emily Gravett passe à l’offensive. Dans Ringard, l’auteure jeunesse anglaise nous offre une histoire pleine de belles leçons !
Quand il était tout petit, Harbet reçoit en cadeau un joli bonnet tricoté par sa grand-mère. Un couvre-chef douillet qui ne le quitte jamais, jusqu’à ce qu’il ne s’effiloche au rythme du temps et des moqueries. Car les goûts vestimentaires d’Harbet ne plaisent pas à ses camarades, toujours vêtus du chapeau dernier cri. Commence alors pour le vilain petit canard de la coiffe un défilé à travers lequel il compte bien prouver que, lui aussi, peut être à la dernière pointe de la mode.
Couronne de fruit, bonnet de prairie, toque de cuisine ou bien plot routier... Sur sa tête défile un véritable carnaval de couvre-chefs ! Le petit bleu de la mode s’est même abonné au Haut de Forme Magazine ! Mais tout ce zèle semble vain, car ses semblables ont toujours un coup d’avance, prêts à scander « Ringard » à chacune de ses tentatives.
Avec Ringard, Emily Gravett déjoue avec esprit et tendresse les diktats absurdes de la mode. Au péril de nombreux échecs, Harbet va comprendre rapidement qu’il ne sert à rien de suivre les dernières tendances, quand celles-ci masquent la vraie beauté...
L’auteure livre ici message certes récurrent, mais avec une certaine fraîcheur dans son trait humoristique et fantasque qui plaira aux jeunes lecteurs en manque de repères. Chaque page, illustrée avec un dessin doux et coloré, se tourne avec le sentiment très fort de déjà-vu devant les scènes d’essayage maladroit et la pression du regard de l’autre.
Que l’on soit adulte ou enfant, Ringard touche par son appel à la tolérance et l’excentricité. Et pour cela : chapeau bas !