ZOO

Éternel Hiver

couverture de l'album Éternel Hiver

Éditeur : Glénat BD

Scénario : David MunozDessin : Rafael Vargas

Collection : Flesh & Bones

Genres : Fantastique

Prix : 9.99€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.5

    Dessin

    1.5
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album Éternel Hiver

Ils ont le pouvoir de tuer. Mais aussi de donner la vie éternelle.

Europe. Moyen-Âge. Au cœur de l’hiver. Blessé par un ours lors d’une partie de chasse, le comte Albert trouve refuge dans une grotte, avec l’aide de Marcus, son conseiller et ami. Ce dernier, parti chercher du bois pour le feu dans la nuit enneigée, est alors attaqué, dévoré vivant par un jeune garçon. Albert a tout vu. Mais il n’a rien pu faire... C’est de retour dans son château qu’il entend alors parler des Nosferatu, ces monstres qui se nourrissent du sang des hommes. Des créatures qui ont le pouvoir de tuer, mais aussi de donner la vie éternelle...

David Muñoz et Rafael Vargas signent un polar fantastique médiéval au cœur d’une communauté de moines vampires. Un récit noir, sanglant, glaçant et impitoyable comme l’hiver.


La critique ZOO sur l'album Éternel Hiver

Dans l’Espagne moyenâgeuse, le fils d'un seigneur et son escorte sont attaqués par des vampires. Le jeune homme survit à l’attaque mais est mordu… Inclus au sein du groupe des vampires, il se transformera avant d’attaquer une quête identitaire, bien fade, tout au long de cet Eternel Hiver.

Devenu vampire, le jeune noble se retrouve au sein d’une horde obéissant à un vieux sage chrétien. Il se révélera vite rebelle à son enseignement religieux...

Cet album de la collection Flesh & Bones s'attaque au mythe des vampires. Le récit de David Munoz reste collé aux ingrédients classiques du genre : transformation, découverte de la nouvelle vie, rébellion contre les règles de l'ordre, chasse et survie. L’originalité de son scénario émane de la religiosité des vampires, qui pensent avoir reçu une mission divine.

Hormis cette coquetterie, l’album se lit rapidement et sans réel allant. Tous les personnages restent fades et les points clés du récit s’avèrent terriblement prévisibles. L’idée de secte de vampires illuminés aurait permis au récit de prendre une tournure vraiment effrayante, elle est trop vite évacuée pour faire réellement sortir des sentiers battus.

Le dessin de Rafael Vargas à l'encrage appuyé donne une belle vision d'un hiver infernal en pleine épidémie de peste. Mais les irrégularités au niveau des visages, rendus occasionnellement méconnaissables, gênent une lecture déjà peu haletante.

Éternel hiver commençait avec des atouts pour séduire les amoureux du récit de vampires mais passe à côté de sa cible.

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