Les enfants, filles et garçons, ont un tas de choses à demander à leur maman, et un tas de choses à leur dire. Les mamans ne sont pas toujours disponibles, elles ont tant à faire ! En plus, à présent, leurs portables sonnent sans cesse, envoient des SMS… Elles ne parlent plus qu’aux portables. À quoi bon, dans ces conditions, avoir une maman? Les enfants partent. Loin. Dans des pays merveilleux, qu’ils inventent, ils savent comment s’y rendre. Mais… Norma n’a plus son Jojo, son singe en peluche ! Est-il parti, lui aussi, et pourquoi?
Puisque c'est ça, je pars !
Éditeur : L'école des loisirs
Scénario : Yvan PommauxDessin : Yvan Pommaux
Collection : Albums
Genres : Aventure
Public : De 6 à 11 ans
Prix : 14.80€
- ZOO4.5
Scénario
4.0Dessin
4.5 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Puisque c'est ça, je pars !
La critique ZOO sur l'album Puisque c'est ça, je pars !
Qu’il semble triste, le monde des adultes esclaves de leurs téléphones face à l’univers magique des enfants ! Prêts à raccrocher, pour profiter de ce bel album qui rappelle l’essentiel ?
Coâ coâ, croasse le téléphone. « Quoi » ? L’oreille collée à l’appareil, Maman ne prête déjà plus attention à Norma. La fillette en a marre, puisque c’est comme ça, elle part ! Accompagnée de son copain Félix et de son fidèle singe en peluche Jojo, elle s’enfonce dans les buissons, à la découverte d’un monde merveilleux, peuplé de créatures fascinantes. Une aventure autrement plus passionnante qu’attendre sagement sa maman bavarde sur un banc. Mais quand Norma s’aperçoit que Jojo a disparu, rien ne va plus. De l’autre côté de la frontière imaginaire, les mères aussi s’inquiètent de la disparition des deux enfants. Allez, promis... le téléphone c’est fini !
De sa ligne claire qui a accompagnée plusieurs générations de lecteurs, Yvan Pommaux offre une jolie fable sur le pouvoir de l’imagination, parfaite parade à l’ennui, doublée d’une gentille critique de notre société ultra connectée. Nous sommes ces parents, qui dès lors que nous posons les yeux sur l’écran, ne prêtons guère plus qu’une lointaine attention à nos enfants.
Original et élégant dans son grand format à l’italienne et son découpage rectangle et carré, l’album et ses dessins recèlent de petites trouvailles visuelles illustrant parfaitement l’univers sans limite de l’enfance. Ainsi, les chaises marchent, les lionnes affamées se transforment en gentil tigre d’un coup de pinceau et les capitaines morses conduisent des bateaux.
Et pourquoi pas ? La vie ne serait-elle pas plus belle comme ça ? Mais au bout d’un moment, tout cela devient un peu inquiétant. Fini de jouer, il est temps de retrouver sa maman et le « vrai » monde des grands... Qui ont compris, en passant, qu’ils feraient bien de décrocher de temps en temps !