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Eldorado

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 4 critiques Presse

3.0

Le 7/9/2018

Eldorado, descente aux enfers

Un syndicaliste dans une Angleterre industrielle sans pitié, le début du XXe siècle, le canal de Panama qui tente de trouver sa voie entre les deux Amériques, un amour impossible, Damien Cuvillier (dessinateur de Nuit noire sur Brest) et Hélène Ferrarini ont embarqué leur héros vers ce qui semble être l’Eldorado, du nom de la cité mythique couverte d’or. Une quête, un mirage vers un rêve qui tournera au cauchemar aux espoirs déçus, prise au piège d’un témoin indirect et épistolaire. On est sur plusieurs niveaux de récits. Le drame est en continu, de plus en [...]

4.5

Le 19/9/2018

Cette BD est un roman graphique où le texte fait sens, où les cases racontent. En page 20 par exemple, on voit comme la pellicule d’un film muet, déroulant ses images chocs et réalistes : le bruit du galop des chevaux chargeant les travailleurs grévistes d’une aciérie, luttant pour un salaire décent et de meilleurs conditions de travail. Peu de couleurs. Le rouge sur une tempe, suintant sur les doigts d’une main. Il n’en faut pas plus pour dire la violence et la répression. Cela vient juste après la douceur d’un poème romantique ancré dans le réel de la vie [...]

4.5

Le 2/10/2018

Ouvrier syndicaliste, Marcello, un jeune immigré italien, est aux premières loges lors des grèves dans l’aciérie Wandel quelque part en Amérique du Nord au tout début du XXe siècle. La direction finit par faire intervenir la police et le travail reprend. Les meneurs sont virés comme des malpropres. Ainsi démarre le formidable récit imaginé par Hélène Ferrarini et magistralement illustré par Damien Cuvillier.

4.0

Le 15/11/2018

Un syndicaliste amoureux et poète se retrouve malgré lui envoyé sur le chantier d’un canal au début du XXème siècle. Ses lettres enflammées sont interceptées par la femme de l’ingénieur en chef qui rêve d’ailleurs. Un one shot d’une grande beauté.

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