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L'Art de mourir

couverture de l'album L'Art de mourir

Éditeur : Dargaud

Scénario : RauleDessin : Philippe BerthetColoriste : David D.

Collection : Ligne Noire

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Art de mourir

Policier à Paris, Philippe Martin vit seul depuis que Sophie l'a quitté, il y a vingt-cinq ans. Sa solitude est telle que son existence entière tourne autour de son travail – un travail dans lequel il est reconnu aussi bien pour son efficacité que pour son sérieux à toute épreuve. Un jour, un appel de la police catalane le conduit à Barcelone, à titre privé. Emma, historienne de l'art et grande spécialiste de l'oeuvre d'un ami de jeunesse de Picasso, vient de se donner la mort ; or tous les indices laissent penser que Philippe est le père de la jeune femme... Mais s'il s'agit bien de la fille de Philippe Martin, le suicide en est-il vraiment un ? Une enquête bouleversante entre bas-fonds et haute société, menée tambour battant par un gendarme qui, de découverte en découverte, est bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à Emma, au risque de se perdre dans un labyrinthe sans issue...


La critique ZOO sur l'album L'Art de mourir

Quitté par son épouse voici vingt-cinq ans, Philippe Martin, inspecteur de police à Saint-Denis, débarque à Barcelone. Il vient d’apprendre le suicide d’une jeune femme qui pourrait avoir un rapport de parenté avec lui. En effet, la lettre d’adieu trouvée près de la défunte le mentionne comme étant son père. Après Régis Hautière, Zidrou et Sylvain Runberg, c’est au tour de Raule, le scénariste de Jazz Maynard, de concocter un polar sur mesure pour Philippe Berthet.

À peine arrivé, il se rend à la morgue avec l’inspectrice chargée de l’affaire et, à sa grande stupéfaction, constate qu’Emma, la défunte, a les mêmes traits que Sophie, son ex-épouse. Le soir, au bar de son hôtel, il est rejoint par cette dernière qui lui affirme qu’il ne s’agit pas d’un suicide, mais d’un assassinat. Elle l’encourage à rencontrer Mariona, la colocataire d’Emma. Le métier reprend très vite le dessus et Martin commence son enquête.

Amoureux de sa ville, Raule a pris le parti de nous faire découvrir Barcelone hors des sentiers du tourisme de masse. Hormis une scène spectaculaire se déroulant dans le téléphérique qui surplombe le port, nulle trace de tous ces hauts-lieux nés sous le génie de Gaudi. Las, l’intrigue reste assez classique et n’a pas la même puissance que celle imaginée pour Roger Ibanez dans les trois premiers tomes de Jazz Maynard. Le trait semble même un peu forcé avec ce gang hondurien dont tous les membres sont tatoués de la tête aux pieds et le dénouement de l’histoire dans le labyrinthe d’Horta tient du stéréotype.

Philippe Berthet, indiscutablement mieux servi par Régis Hautière sur Perico ou Zidrou avec Le crime qui est le tien, se contente d’aligner un nouveau titre dans la collection qui lui est dédiée. Certes, il s’acquitte de sa tâche avec le talent graphique qu’on lui connaît depuis longtemps, mais loin est l’époque où il signait La route de Selma ou Halona.

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Commentaire et critiques (1)

Merci Serge pour cette critique. Je vais passer outre cet album et j’en profite en revanche pour mettre dans ma wishlist : le crime qui est le tien.

Le 01/09/2018 à 20h16