Sitôt rentrée de sa première visite à Pandorient, le monde merveilleux de la boîte à musique, Nola ne pense qu'à y retourner. Lorsqu'elle repart en cachette, elle tombe en pleine fête nationale ! Tous les habitants sont en liesse, impatients d'assister à la parade du roi Hectorian Ier. Mais une affaire plus urgente appelle Nola et ses amis : Cyprien, le fils du sorcier Anton, est devenu la cible de fréquents rackets. Qui est derrière ces chantages ? Et dans quel but ?
Il n'y a pas une minute à perdre, car le danger est bien réel... On en veut au roi !
Magie, mystères et merveilleux : la petite musique de Carbone et Gijé continue d'enchanter quiconque l'entend. Cette nouvelle aventure de Nola au pays fantastique de Pandorient dévoile une partition poétique teintée de périlleux secrets. La gravité n'est d'ailleurs jamais très loin : rackets, attentats... Une façon pertinente d'aborder des thèmes actuels et...
Dans ce deuxième tome de La Boîte à musique, la petite Nola retourne dans le monde mystérieux de Pandorient dissimulé à l’intérieur d’une boîte à musique. Alors que le premier tome de la série vient d’obtenir le Prix des écoles d’Angoulême 2019, voici l’occasion de découvrir cette suite originale et toujours joliment illustrée qui ravira les jeunes lecteurs.
Le père de Nola lui annonce qu’il va devoir aller travailler au lieu de se promener avec elle. C’est l’occasion rêvée pour la fillette de retourner dans le monde de Pandorient. Elle y arrive en pleine fête nationale car les Pandorientaux fêtent les 350 ans du roi Hectorian Ier. Malheureusement, elle semble attirer beaucoup l’attention car les humains dégagent une « odeur » suspecte pour les locaux. Heureusement, une poudre de camouflage fabriquée par le grand sorcier Anton va lui permettre de passer inaperçue...
Comme dans le premier album, le scénario n’a pas peur d’aborder des sujets graves, dont le racket ou le terrorisme, en les insérant habilement dans un univers fantastique et décalé. Si l’humour n’est pas non plus absent, les personnages sont habilement travaillés et beaucoup moins manichéens que dans la plupart des séries pour enfants.
Le dessin de Gijé, expressif et dynamique, possède une vraie personnalité. Point fort de l’album, sa palette de couleur, riche et souvent saturée, restitue parfaitement les ambiances au fil des pages. Ces tons bien dosés contribuent fortement à l’atmosphère magique et étrange qui émane de cette série.
Ce deuxième tome s’appuie sur les fondations jetées dans le premier album tout en abordant de nouveaux thèmes très intéressants. Carbone et Gijé sont partis pour aller loin à Pandorient et en beauté.
Haut de page
