Un Escalier de sable

Dans le futur proche, au beau milieu du désert libano-syrien, un détachement militaire de l’OTAN monte la garde. Sa mission : protéger la reconstruction d’un pont stratégique. À l’ennui de l’attente, au stress des risques encourus s'ajoutent le chant journalier quasi irréel d’une femme introuvable et l’arrivée d’un tueur particulièrement efficace. Un album plein de promesses qui se révèle décevant.

Des militaires ont installé leur campement près de la ville d’Al-Jannah. Ils doivent sécuriser la reconstruction d’un pont stratégique par des Allemands et des Italiens. Les soldats n’arrêtent pas de se demander ce que la reconstruction d’un pont en plein désert a d’aussi stratégique quand soudain l’un des leurs est abattu par un sniper.

Si dès son ouverture, le récit lorgne du côté de la série B par ses dialogues, la qualité du scénario n’arrive pas à passer outre ces clichés. Si des jeunes ados y trouveront un divertissement les adultes fans de suspense ne trouveront pas matière à frémir devant les différentes pistes évoquées. On retiendra de ce one-shot  le désœuvrement et la lassitude de soldats qui obéissent à des ordres dont ils ne comprennent pas l’intérêt et bien souvent à juste titre…

Avec ses couleurs réussies, le dessin donne une réalité au désert qui entoure les protagonistes et rend palpable l’atmosphère pesante qui règne. Mais la difficile reconnaissance des personnages ajoute de la confusion à une lecture déjà difficile.

Le roman noir Un escalier de sable semble avoir manqué son rendez-vous d’adaptation en BD…