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Sergio Leone

couverture de l'album Sergio Leone

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Noël SimsoloDessin : Philan

Collection : 9 ½

Genres : Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Sergio Leone

Espagne, 1965. Sur le plateau de Et pour quelques dollars de plus, Sergio Leone, qui signe désormais ses films de son vrai nom, s’entretient avec un journaliste pour évoquer son parcours… Fils de l’un des pionniers du cinéma italien, Sergio grandit dans l’Italie fasciste de Mussolini. C’est dans ce contexte trouble qu’il se passionne pour la littérature et le cinéma américains. Au sortir de la guerre, il fait ses premières armes, devenant l’assistant des plus grands réalisateurs de son époque comme Orson Welles ou William Wyler (pour qui il réalise la mythique scène de course de chars dans Ben Hur). Lassé du péplum, il inaugurera malgré tout sa carrière de réalisateur avec Le Colosse de Rhodes : film qui lui permet de se moquer insidieusement des codes d’un genre qu’il dénigre. Mais en déconstruisant ce genre, il lui donne une nouvelle naissance. À l’instar du western, à qui il offrira des années plus tard un nouveau...

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La critique ZOO sur l'album Sergio Leone

Il n’a réalisé que neuf films en 24 ans de carrière, mais il aura marqué des générations de cinéphiles en s’imposant parmi les plus grands réalisateurs du 7ème Art. Noël Simsolo déroule sa biographie que Philan s’ingénie à illustrer d’un trait précis où, contrairement à tant d’autres albums, on reconnaît chacune des célébrités que Sergio Leone a pu côtoyer.

Son père, Vincenzo Leone, était déjà cinéaste sous le pseudonyme de Roberto Roberti. Très tôt, Sergio, dont les parents souhaitaient qu’il fasse des études de droit, suivra les traces de son père en commençant par être acteur puis assistant réalisateur. Il sera brièvement celui d’Orson Welles, puis de Fred Zinnemann, de Robert Aldrich ou encore de William Wyler sur Ben Hur. Les péplums étant très en vogue en Italie dans les années 60, Le colosse de Rhodes, sera son premier film. Mais c’est avec Pour une poignée de dollars qu’il deviendra très vite, la référence incontournable du western spaghetti, révélant un acteur encore inconnu du public européen, un certain Clint Eastwood.

Noël Simsolo avait publié en 1987 chez Stock le premier livre d’entretiens en français avec l’auteur d’Il était une fois dans l’Ouest, fruit de quinze années d’amitié et de dialogues ininterrompus. Leone lui confiait son immense amour du cinéma américain, notamment son admiration pour John Ford, son grand maître. Il y racontait aussi la genèse de chacun de ses films, les anecdotes de tournage et le long chemin qui a dû accomplir pour réaliser son vieux rêve concrétisé par Il était une fois en Amérique, son ultime chef-d’œuvre.

Bien servi par le dessin en noir et blanc finement rehaussé par les lavis de Philan, cet album, parallèlement à un autre ouvrage sur Lino Ventura, inaugure la collection 9 ½ de Glénat consacrée au cinéma et qui promet de s’étoffer dans les mois à venir. On retrouvera d’ailleurs Noël Simsolo avec un nouveau titre et une nouvelle collaboration.

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