ZOO

Deux Mille Meuf

couverture de l'album Deux Mille Meuf

Éditeur : Dargaud

Scénario : F'MurrrDessin : F'Murrr

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.99€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    0.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Deux Mille Meuf

Chaque année, F'murr réalisait des cartes de voeux uniques pour ses amis. En 2009, il a décidé de dessiner deux milles meufs, croquées en terrasse, dans la rue, dans les restaurants, partout où il allait. S'il n'a pu en dessiner précisément 2000, ses carnets de l'année 2009 en comptent plusieurs centaines – ce carnet propose une sélection de ces dessins de femmes. F'murr ne dessinait jamais des fantasmes, ses femmes sont réelles, magnifiques de vérités, de vrais grands moments de dessin !


La critique ZOO sur l'album Deux Mille Meuf

Richard Peyzaret, alias F’Murrr est prématurément parti en avril 2018 pour les pâturages éternels, laissant derrière lui une bibliographie impressionnante où l’humour fin et le non-sense appuyés par un trait très expressif, immédiatement identifiable, ont été sa marque de fabrique. Deux mille meuf, un projet qui date de 2009 qu’il n’a pas mené à son terme, n’est pas une bande dessinée mais un florilège de portraits de femmes sous forme de cartes de vœux de bonne année.

Dessins pris sur le vif depuis les terrasses de café, F’Murrr s’est ingénié à croquer les passantes qui défilaient sous ses yeux au fil des saisons comme en témoignent les diverses tenues vestimentaires qu’elles arborent. Toutes les tranches d’âge sont représentées, toutes les classes sociales aussi. La plupart d’entre elles sont très expressives et trahissent un côté tantôt populo, tantôt huppé ou encore bohème très cool. On peut lire certains de leurs traits de caractère, rien qu’à leur façon de se tenir. Quelques unes d’entre elles sortent même du contexte des trottoirs parisiens, telle cette paysanne accompagnée de sa vache, une indienne qui cherche son Peter Pan ou encore un robot aux formes vaguement féminines.

On peut feuilleter ce livre dont la maquette est particulièrement bien soignée, à la manière d’un flip-book, et voir défiler ce gynécée de manière plus vivante. On peut s’interroger aussi sur la pertinence d’avoir publié ce recueil à titre posthume, tant il n’est pas sûr qu’il ajoutera quelque chose de plus à la gloire du père de Naphtalène, Jehanne et de tout le bestiaire qui peuplait ses cases.

Immanquablement, il manque à ces images le verbe dont F’Murrr usait avec énormément de talent et de poésie. À ce propos, signalons la sortie parallèle du premier tome de l’intégrale du Génie des Alpages, une manière sans doute plus probante pour découvrir ou renouer avec son œuvre.

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