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Francis Bacon, La violence d'une rose

couverture de l'album Francis Bacon, La violence d'une rose

Éditeur : Editions du Chêne

Scénario : Cristina PortolanoDessin : Cristina Portolano

Genres : Historique, Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.90€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Francis Bacon, La violence d'une rose

L’histoire de Francis Bacon est aussi controversé que fascinante. Né en Irlande en 1909, il passe la majeure partie de sa vie à voyager entre Londres, Paris, Tanger et d’autres villes à travers l’Europe et le monde. Bacon est, avec quelques autres, le protagoniste d’une époque particulièrement florissante de la peinture et de la scène artistique anglaise de l’après-guerre, dont il est un interprète unique et irremplaçable.

Ce roman graphique célèbre sa vie et son ouvre, l’héritage d’un artiste qui fut toujours en quête éperdue d’amour et en recherche désespérée d’attention pour sa peinture, qui était pour lui la seule forme de réalité acceptable.


La critique ZOO sur l'album Francis Bacon, La violence d'une rose

À l’heure où le centre Pompidou organise une exposition événement sur Francis Bacon, le BD s’offre une biographie de cet artiste majeur de la peinture anglaise du XXe siècle. Ce roman graphique qui éveille la curiosité du lecteur envers cet artiste en quête d’amour et de reconnaissance.

Francis naît en 1909, pile pour vivre sa jeunesse londonienne durant la Première Guerre mondiale avant de se retrouver en pleine guerre d’Irlande de la fenêtre de la propriété irlandaise de ses parents. Asthmatique vivant dans la peur de la violence, Francis ne peut compter que sur sa tante. Son père, autoritaire, finit par le chasser de la maison à seize ans à cause de son orientation sexuelle. C’est alors qu’une vie faite de voyage et d’Art commence.

Le scénario dresse à grands traits le parcours de ce peintre majeur du siècle dernier. Les étapes de sa vie sont esquissées et ses relations avec ses amants, même si elles sont montrées, ne sont pas approfondies. À la fin de la lecture, l’impression d’un homme détestable ressort, alors que d’autres biographies ont un regard plus nuancé sur l’homme qui se cache derrière l’artiste. Si on referme la BD sans avoir eu l’impression d’avoir touché l’homme, elle donne cependant furieusement envie d’aller voir l’exposition Bacon au centre Pompidou.

Si scénaristiquement Cristina Portolano ne cerne pas tout à fait la figure de Francis Bacon, elle excelle à le dépeindre graphiquement : la ressemblance physique du personnage de papier avec le peintre est bluffante, tout comme la reproduction et les allusions plus ou moins appuyées aux œuvres de Bacon.

Francis Bacon, la violence d’une rose ressemble à l’atelier du peintre en couverture : on y grappille des éléments pour créer notre propre vision de l’artiste.

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