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Les couloirs aériens

couverture de l'album Les couloirs aériens

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Étienne Davodeau, Christophe Hermenier, JoubDessin : Étienne DavodeauColoriste : Joub

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.3
    5 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Les couloirs aériens

Cette année, Yvan a eu 50 ans. Plus jeune, il s’est souvent demandé ce qu’il serait à cet âge-là. Eh bien voilà, il y est.

Cette année, il a perdu son boulot, sa mère, son père. Sa femme, Florence, bosse beaucoup, prend souvent l’avion et vit dans les décalages horaires. « Il y a de la distance et de l’attachement », dit Yvan. Et les enfants ont quitté le nid, normal. Alors, forcément, Yvan est un peu paumé.

Il a quitté l’appartement parisien, et s’est réfugié dans le Jura, chez ses amis Thierry et Sandra. Avec ses fringues, ses bouquins, et autres objets divers. Toute une vie, ou presque, dans quelques cartons.

Dans la neige, sous le ciel froid et bleu, Yvan marche, respire, semble revivre.


La critique ZOO sur l'album Les couloirs aériens

Les Couloirs aériens font partie de ces BD philosophiques et introspectives qui obligent à prendre la pause. Yvan négocie le virage de la cinquantaine. Réfugié chez des amis dans le Jura alors que sa famille parcourt le monde, il refait le film de sa vie. Du grand Davodeau, dans toute sa splendeur narrative et graphique.

Yvan a cinquante piges. Sa femme bosse à Taïwan, leurs enfants ont quitté le nid. Seul, il a perdu ses parents et son boulot. En pause dans le Jura, chez des amis, la neige lui fait toucher du doigt la solitude et la réflexion qui s'impose quand on se retrouve coincé dans un couloir aérien.

Depuis un certain temps, Etienne Davodeau s'intéressait davantage à la BD de reportage et d'investigation. Il signe un retour réussi à la fiction, son premier amour aux côtés de Joub et Christophe Hermenier. Cet album captivant avance sur un fil, dans un juste équilibre entre autobiographie et imaginaire. Avec un objectif principal : se poser la question essentielle, qu'est-ce qui vaut vraiment le coup dans l'existence ?

Le dessin de Davodeau est comme certains vins qui viennent du même terroir ligérien que l'auteur : ils prennent du coffre et de la maturité, ils se bonifient avec le temps pour nous laisser le meilleur. Son dessin réaliste emplit d'émotions les expressions pleines de justesse de chaque personnage qui peuple cette belle histoire. Ou plutôt ce constat de vie à mi-route.

Seul petit bémol : dans ses réflexions et pensées, le personnage principal fait parfois plus penser à un sexagénaire qu'à un quinqua. Mais le temps passe si vite qu'on ne peut en vouloir à Etienne Davodeau de cette précipitation : Yvan n'en est pas moins crédible et touchant. Il fait juste un peu plus vieux que son âge. Mais à cinquante ou soixante ans, Les couloirs aériens sont toujours aussi déstabilisants.


L'actualité autour de l'album Les couloirs aériens


La bande annonce sur l'album Les couloirs aériens

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