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Contrôle des Voyageurs

couverture de l'album Contrôle des Voyageurs

Éditeur : FLBLB

Scénario : Xavier CourteixDessin : Xavier Courteix

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

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Le synopsis de l'album Contrôle des Voyageurs

– Pour moi, c’est évident. Nos guides doivent deve­nir des Tama­got­chis.

– Tu veux en faire des humains de compa­gnie !?

– Plutôt des explo­ra­teurs, au service de ceux qui ne peuvent plus voya­ger. Mais il faudrait les nour­rir… les habiller… et les loger.

– Et leur regard… retrans­mettre la vision.

– Tu crois que c’est possible un truc pareil ?


La critique ZOO sur l'album Contrôle des Voyageurs

Les éditions Flblb continuent à défendre la pertinence et la créativité du roman-photo avec leur une anticipation cauchemardesque signée Xavier Courteix.

Une application mettant en relation deux personnes à travers le monde, l’une faisant découvrir un lieu à l’autre, obtient un succès grandissant. Elle s'appuie sur une innovation technologique permettant d’équiper le voyageur d’un implant pouvant enregistrer la vision au niveau du cortex et la retransmettre... Les utilisateurs du dispositif se divisent donc en deux : d’un côté ceux qui arpentent le monde, de l’autre ceux qui les observent : les « DOBLES » et les « VISITEURS ». Le système s’emballe : le gouvernement y voit un remède contre le chômage, beaucoup de sans-emploi étant prêts à subir l’opération chirurgicale de l’implant comme solution de survie. Le nombre d’utilisateurs explose.

C’est l’histoire d’une idée amusante qui devient un cauchemar technologique à l’échelle de la civilisation. Les trois fondateurs de la start-up à l’origine de l’affaire ont des motivations variées. Se combinent ainsi naïveté rêveuse, tentation démiurgique et ambition. Dans ce roman-photo, Xavier Courteix montre comment l’appétit de pouvoir et le mercantilisme peuvent investir et détourner toute création. À la manière d’un Georges Orwell contemporain, il expose bien comment la publicité et la propagande peuvent retourner des valeurs en leur contraire. Ainsi ces « DOBLES », géo-localisables et surveillés de l’intérieur à tout moment, qui croient répondre à « l’appel de la nature et de la liberté » en subissant l’opération du cerveau les transformant en tamagotchis humains.

Le cauchemar chatoyant qui est développé ici est évidemment très proche de notre réalité, faite de dépendances aux écrans, de vie par procuration, de peur du monde extérieur. Alors, demain serons-nous VISITEUR (taper 1) ou DOBLE (taper 2) ?

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