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Identités troubles

couverture de l'album Identités troubles

Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : Benoît RivièreDessin : Philippe Scoffoni

Genres : Polar / Thriller, Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 24.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

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  • Lecteurs
    note lecteurs3.8
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Le synopsis de l'album Identités troubles

Los Angeles, 2030. Le criminagent Milo Deckman assiste au meurtre d’une femme en pleine rue. A la morgue, l’identification rétinienne indique non pas une mais deux identités. Puis deux hommes affirment successivement reconnaitre le corps de leur épouse. Milo Deckman arrivera-t-il à résoudre ce qui s’annonce être une bien étrange affaire ?


La critique ZOO sur l'album Identités troubles

Rarement une oeuvre a aussi bien porté son nom. Identités troubles est un polar futuriste sur fond de trafic de drogue et d’expériences humaines immorales réunies en 144 pages par les Humanoïdes associés.

Milo Deckman n’est pas un flic comme les autres. Dans le Los Angeles de 2030, son métier d’enquêteur porte un nouveau nom : criminagent. C’est dire l’ampleur qu’a pris la criminalité, largement aidée dans son développement outrancier par les nouvelles technologies.

Un corps, deux identités

Une femme est tuée. Contre toute attente, l’identification rétinienne du cadavre indique deux identités. Mais pour les forces de l’ordre, les emmerdes commencent vraiment quand deux hommes reconnaissent leur épouse : il n’y a qu’un corps ! « Les cadavres ont toujours une histoire à raconter. Il suffit de savoir trouver leurs secrets » déclare solennellement le légiste. Le secret va être compliqué à percer puisque deux personnes se sont enfuies avec le corps après avoir buté un flic.

La femme assassinée serait Flora, agent infiltrée comme épouse du chercheur et universitaire reconnu Jan Nesbitt. Mais aussi Amélie Cinil, épouse de Camille Cinil, chirurgien-dentiste. Les enquêteurs mettent la main dans un sacré panier de crabes. Les doubles vies sont de mise… Et si quelqu’un avait trouvé la formule pour produire un être humain synthétique ? Quelle est l’implication de Jan Nesbitt, qui traite avec un gros bonnet de la came ? Autant de questions auxquels le scénario au cordeau de Benoît Rivière répond avec panache.

Le dessin est lugubre à souhait. Les couleurs donnent le ton d’un futur qui inspire peu confiance en l’espèce humaine. Elles se font plus éclatantes lors des pages mettant en scène les trafiquants de drogue et les souvenirs de différents personnages. Voitures futuristes, monde ultra-connecté : le coup de crayon de Philippe Scoffoni sied parfaitement à l’ambiance anxiogène de ce polar SF sur fond de drogue et de ripoux. Avec une question centrale : peut-on un jour s’affranchir de son passé ?

Article publié dans le magazine Zoo n°75 (Janvier-Février)

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