ZOO

Merci l'Amour, merci la Vie

couverture de l'album Merci l'Amour, merci la Vie

Éditeur : Fluide Glacial

Scénario : Yannick GrossetêteDessin : Yannick Grossetête

Genres : Humour

Public : À partir de 16 ans

Prix : 9.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Merci l'Amour, merci la Vie

Avec Merci l'amour, merci la vie !, Yannick Grossetête tourne en ridicule le moindre évènement du quotidien en poussant l'absurde à son paroxysme. Rien n'échappe à l'humour grinçant et au dessin faussement naïf de l'auteur.


La critique ZOO sur l'album Merci l'Amour, merci la Vie

Merci l’amour, merci la vie ! se moque tendrement de la société actuelle : l’amour, la vie de couple, les réseaux sociaux, les tracas de la vie quotidienne… rien n’échappe à la moulinette humoristique de Yannick Grossetête pour un album acerbe, désopilant voire drôlement absurde parfois.

L’amour un jour, l’amour toujours : un thème sans cesse revisité et dont on ne se lasse pas lorsqu’il est tourné gentiment en dérision dans Merci l’amour, merci la vie ! Sur 96 pages, cet ouvrage à l’humour grinçant articule plusieurs histoires qui passent en revue nos comportements d’homo sapiens du XXIe siècle.

Nos compromissions quotidiennes, notre relation à l’autre et à nous même, à l’ego, notre façon de consommer l’amour, de vivre la routine... Tout y passe ! Ainsi, on peut y voir un couple se retrouver au tribunal pour une histoire de purée, un amoureux transi qui n’a pas le temps d’avouer sa flamme que sa belle s’en est déjà allée, un godemiché en cadeau pour une jeune fille à peine pubère. Par le rire, l’auteur pointe du doigt les cafouillages sociétaux qui peuvent vite rendre fou au quotidien.

Pas de décors travaillés ni d’arrière-plans, le dessin est très épuré. Sur un fond totalement blanc, les personnages, qui n’ont ni yeux ni d’expressions faciales marquées, évoluent dans des sphères de couleurs où les bulles de dialogues occupent un large espace. L’utilisation de ces personnages désincarnés permet au lecteur de mieux se glisser dans leur peau, de s’identifier plus facilement et de se concentrer sur les ressorts comiques, qui passent plus souvent par le texte que par l’image.

Avec un humour noir dévastateur et toujours juste, Yannick Grossetête livre un ouvrage contemporain et plein de fraîcheur.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants