ZOO

Dans mon village, on mangeait des chats

couverture de l'album Dans mon village, on mangeait des chats

Éditeur : Grand Angle

Scénario : Philippe Pelaez, Francis PorcelDessin : Francis Porcel

Collection : Grand angle

Genres : Polar / Thriller, Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs3.3
    3 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Dans mon village, on mangeait des chats

Jacques et Lily surprennent Charon, le boucher-maire, dans le bois en train de capturer des chats, matière première de ses fameux pâtés que tout le monde s’arrache. Lorsque Charon s’aperçoit que sa recette est éventée, il décide tout simplement d’éliminer les enfants qui pourraient trahir son secret. Jacques se défend et tue le boucher. En rentrant chez lui, le garçon s’interpose entre son père ivre et sa petite sœur et tue le tyran. Devenu meurtrier pour sa survie, et parricide par accident, Jacques est envoyé cinq ans en institut d’éducation surveillé pour en sortir chef de bande.


La critique ZOO sur l'album Dans mon village, on mangeait des chats

L’histoire démarre dans un petit village du Sud-Ouest dans les années 70. Jacques surprend par hasard comment Charon, le boucher, également maire du petit bled, confectionne ses fameux pâtés vendus à prix d’or et qui font tout le succès de son commerce. Le titre de l’album vend d’emblée la mèche ! Sur ce postulat (qui n’emballera sans doute pas les amis de la gente féline !), Philippe Pelaez nous propose l’histoire d’un gamin qui n’a peur de rien et son irrésistible ascension dans le monde du crime.

Jacques sort d’un milieu illustrant parfaitement ce qu’on a coutume d’appeler un cas social : père routier violent, une mère qui profite de l’absence du mari pour compenser avec des amants de passage. Seule Lily, sa petite sœur, compte énormément à ses yeux. Son analgésie congénitale (insensibilité à la douleur physique) sera un vecteur déterminant de sa maturité précoce. Et, lorsqu’il se retrouve dans un ISES (Institution spécialisée d’éducation surveillée), il va très vite devenir un chef de bande redoutable et respecté.

Du roman noir aux adaptations cinématographiques, les récits d’initiation à la carrière criminelle ne sont pas rares. Celui-ci ne manque ni de sel, ni de rythme, avec un personnage tout en nuances car Jacques Pujol est loin d’être vraiment antipathique rapport aux adultes qu’il affronte. De plus, il est animé par un sens profond de l’amitié.

Francis Porcel a déjà illustré quelques remarquables scénarios de Zidrou dans des genres et des styles très différents (Les Folies Bergère, Bouffon, Chevalier Brayard). En épaulant cette partition, il se montre ici d’une redoutable efficacité, n’hésitant pas à modifier son dessin selon les différentes périodes du parcours du personnage. Et bonne nouvelle pour conclure : le tandem s’attèle déjà à un nouveau projet !

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants

Commentaires et critiques (3)

Génial. Merci.

Le 25/06/2020 à 18h28

Intéressant !!

Le 24/06/2020 à 11h18

note de la critique de SUPERRENO

5.0

Excellent

Le 24/06/2020 à 10h11