Les pères avait déjà été gâtés, c’est maintenant aux mères d’être célébrées ! Dans ce deuxième petit album plein de surprises, on redécouvre le rôle d’une maman du point de vue de l’enfant et c’est délicieusement drôle.
Être maman, c’est merveilleux. Vraiment. Ça permet de se lever (très) tôt le matin sans finir toute ramollie dans son lit. Et ça fournit toujours une bonne excuse pour raccrocher très vite son portable au lieu d’être obligée de papoter avec ses copines. Ça autorise même à s’éclater au parc de longues après-midis plutôt que de traîner encore avec ses meilleures amies ! Et puis c’est toujours bien occupée le soir, jusqu’à l’heure du coucher : pas le temps de se reposer et donc de s’ennuyer...

Franchement, être maman c’est trop bien. Ça peut raconter tous les soirs des petites histoires à la place de lire des gros bouquins dont on ne voit jamais la fin et ça empêche de rester seule plus de quelques minutes dans la salle de bain. Et puis ça fait chanter et jouer à coucou-caché toute la soirée. Ça a beaucoup, beaucoup de chance, une maman ! On se demande bien pourquoi ça lui arrive parfois de trouver ça fatigant...
Après Il a de la chance, mon papa !, les crayons super tendres et mignons d’Amélie Graux illustrent à nouveau les idées espiègles de Marie-Agnès Gaudrat dans ce petit cartonné à rabat. Si l’on regrette une double-page finale un peu abrupte qui laisse la sensation qu’il manque comme une chute, cet album coloré n’en reste pas moins une lecture à double-niveau adorable. Les enfants l’adoreront au premier degré et acquiesceront sans doute à toutes ces situations, les parents grinceront légèrement des dents mais se retrouveront forcément un peu sous les traits de cette maman... hyper chanceuse !