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Les Reines de Sang - Constance d'Antioche - T2 : La Princesse rebelle T.2

couverture de l'album La Princesse rebelle T.2

Série : Les Reines de Sang - Constance d'AntiocheTome : 2/2Éditeur : Delcourt

Scénario : Jean-Pierre PécauDessin : Gabriele ParmaColoriste : Dimitri Fogolin, Sébastien Lamirand

Encreur : Sébastien Lamirand, Dimitri Fogolin

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
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Le synopsis de l'album La Princesse rebelle T.2

Le siège d’Antioche s’installe et, alors que les notables de la cité enjoignent Constance d’ouvrir les portes, elle organise la résistance avec fougue en espérant que le messager qu’elle a fait partir plus tôt pour Jérusalem reviendra rapidement avec l’armée du roi Baudoin. Car si Antioche ne se prend pas par les armes, on peut en affamer ses habitants.


La critique ZOO sur l'album La Princesse rebelle T.2

Constance, princesse d’Antioche, avait raison face à son mari. La bataille d’Inab en 1149, voulue par son époux, est un désastre. La revoilà veuve et sans la fine fleur de la chevalerie franque. Le siège d’Antioche par les forces de Nur Ad Din commence. Dans cet album palpitant, elle devra tenir jusqu’à l’arrivée des renforts demandés au roi de Jérusalem son cousin.

Une armée nombreuse arrive aux portes de la ville. Alors que les soldats veulent les ouvrir pour l’accueillir, Constance joue la prudence. Elle a raison : ce n’est pas un renfort franc mais les forces de Nur Ad Din. Heureusement, sans machine de guerre, les assauts répétés se fracassent contre la muraille et les flèches d’Antioche. Si la ville tient, la famine pourrait faire céder les hommes. Constance les exhorte à résister, portant la ville à bout de bras.

Le récit s’emploie avec succès à faire connaître Constance, femme de combat, indépendante et fine stratège. Il met également au premier plan l’Histoire du Proche-Orient du XIIe siècle. Ce deuxième tome explore davantage la difficulté d’être une femme de tête dans ce monde de chevaliers. De même, il met en lumière avec pédagogie à travers les querelles intestines entre Occidentaux, une des raisons de la chute des royaumes chrétiens d’Orient. Jean-Pierre Pécau, réussit habilement à provoquer l’empathie pour cette princesse, peut-être simplement parce qu’elle n’a pas réellement de sang sur les mains, contrairement aux autres dirigeantes de la série.

Les décors et l’atmosphère font mouche sous les traits de crayon de Gabriele Parma. Hélas, les scènes de bataille se révèlent peu convaincantes, avec la représentation parfois naïve de certains visages.

Constance d’Antioche révèle la vie intéressante d’une princesse sage dans une époque qui l’était moins...

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