Les enfants ne sont pas toujours comme leurs parents, et anne Herbauts l'a bien compris!
Ni l'un ni l'autre
Éditeur : Casterman
Scénario : Anne HerbautsDessin : Anne Herbauts
Collection : Album Jeunesse
Prix : 15.90€
- ZOO4.5
Scénario
4.0Dessin
5.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Ni l'un ni l'autre
La critique ZOO sur l'album Ni l'un ni l'autre
Je leur ressemble peut-être, ou peut-être pas, mais je ne suis ni ma mère, ni mon père: je suis moi. Le dernier album d’Anne Herbauts nous rappelle que les enfants ne sont pas toujours comme leurs parents, et heureusement!
Une mère grande et solaire, concentrée et occupée, aérienne et gourmande. Un père précis et pressé, enthousiaste et rêveur, joyeux et distrait. Entre eux deux, un petit loup qui se fait chat, moustique, canard ou papillon selon les situations. Lui n’est ni solaire ni pressé, ni rêveur ni occupé, ni gourmand ni distrait. Ou peut-être un peu de tout cela mélangé? Une chose est sûre, ce petit animal là a sa propre personnalité!
Dans les scénettes du quotidien se dessine le portrait d’un(e) enfant, à travers celui de ses parents. C’est compliqué, pour une si petite personne, de savoir qui l’on est… Alors pour commencer, on peut réfléchir à ce que l’on n’est pas. Et quel meilleur point de comparaison que ceux qu’on a à la maison? Même si on ressemble peut-être un peu à son papa ou à sa maman, on peut d’ores et déjà affirmer que l’on est différent! En fait, on est soi-même, tout simplement.
L’originalité graphique d’Anne Herbauts se confirme, encore, dans ce bel album aux illustrations colorées et au message fort. L’enfant est ici personnifié par tout un tas d’animaux, en fonction des mots doux dont il est gratifié au long de la journée. Et la ritournelle « je suis moi » résonne comme un mantra. Mais l’autrice a les défauts de ses qualités, et si elle fait le bonheur des parents qui s’émerveillent devant l’intelligence et la finesse de son œuvre, elle laisse parfois les petits lecteurs sur le côté, un peu déboussolés par un style souvent inhabituel et toujours conceptuel. Mais que l’on adhère ou pas, ce joli récit se distingue par sa singularité et offre matière à réfléchir et discuter.