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Nuit couleur larme

couverture de l'album Nuit couleur larme

Éditeur : Dargaud

Scénario : Borja GonzalezTraducteur : Christilla Vasserot

Genres : Fantastique

Prix : 19.99€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Nuit couleur larme

Dans une ville théâtre d'une vague de disparitions soudaines et inexpliquées, Teresa est libraire spécialisée en fantastique, occultisme, horreur. Une de ses clientes régulières est Matilde, jeune fille timide habillée comme une otaku. Une nuit, dans la forêt, Teresa lance une incantation trouvée dans un livre et fait apparaître Laura, une démone dont le pouvoir est de réaliser le voeu de qui l'a appelée. Mais Teresa ne sait pas quoi demander ! Or, Laura ne peut repartir sans réaliser sa mission. Commence alors une cohabitation des plus étranges, souvent drôle, toujours décalée...


La critique ZOO sur l'album Nuit couleur larme

Avec sa dernière BD, Borja Gonzalez nous plonge dans un conte moderne et fantastique. Une ode aux Midnight movies, à la musique punk-rock et à l’univers du fanzine d’horreur que l’auteur semble tant affectionner! 

Teresa est une libraire spécialisée dans l’occulte qui va un jour invoquer par inadvertance Laura, un démon capable d’exaucer les vœux. S’en suit alors leur rencontre avec Matilde, une jeune fan des critiques d’horreurs de Teresa qui dont publiées dans son fanzine, « Night Cry ». 
Alors que Laura se retrouve coincée dans le monde des humains car Teresa est incapable de savoir quel sera son vœu, des évènements étranges vont se produire autour d’elles ; des yeux qui apparaissent dans l’obscurité de la forêt, des disparitions de jeunes femmes, un fantôme ensanglanté qui pleure toutes les nuits... 



Matilde et Teresa, deux jeunes filles passionnées par l'horreur

Matilde et Teresa, deux jeunes filles passionnées par l'horreur
© Dargaud Editions 2021


L’histoire nous dépeint alors la cohabitation de ces trois personnages, qui évoluent au centre de ce tableau horrifique. Le tout est narré par « Le Blues du borgne », une émission de radio qui retranscrit tous ces évènements étranges, et qui vient souligner la poésie de l’œuvre. 

Les personnages, sans visage, sont malgré tout drôles et touchants.  Ils réussissent à prendre toute leur substance dans leur gestuel, dessinée avec justesse. Chacune des trois jeunes femmes a sa propre histoire à nous raconter, leurs récits s’entremêlent alors qu’elles apprennent à se connaitre et leurs relations s’installent et se développent naturellement. 

Les décors en silhouettes découpées et aux palettes restreintes nous plongent tout de suite dans l’atmosphère mystérieuse de l’œuvre. Le découpage est efficace, et la mise en scène très cinématographique. Cette bande dessinée évoquera aux plus cinéphiles une ambiance de film de genre, qui ne dépeint pas tant son histoire macabre dans un ton terrifiant mais plutôt intrigant et fascinant.

Il n’est toutefois pas question pour l’auteur de nous donner toutes les clés de son histoire. Certaines questions resteront sans réponse jusqu’à la fin de l’œuvre, et laisseront le lecteur plongé dans l’envoûtante Nuit couleur larme. 

 
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