ZOO

Un avion sans elle

couverture de l'album Un avion sans elle

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Michel Bussi, Fred Duval, Nicolai PinheiroAuteur adapté :

Collection : 24x32

Genres : Polar / Thriller

Prix : 25.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.3
    3 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Un avion sans elle

Le best-seller de Michel Bussi en bande dessinée ! Crédule Grand-Duc veut mourir. L'enquête de sa vie a échoué... Depuis 18 ans, il cherche l'identité de Lylie, la miraculée du Mont Terrible, une petite fille rescapée du crash du vol Istanbul-Paris survenu le 23 décembre 1980. Car deux bébés étaient à bord ! Les Carville et les Vitral, deux familles que tout oppose - Les Carville, issus de la haute bourgeoisie industrielle française et les Vitral, vendeurs de frites sur la côte normande - se disputent celle que la presse ne tarde pas à surnommer Libellule. La justice finit par confier l'éducation de Lylie aux modestes Vitral. Engagé par les Carville, le détective s'est lancé dans un périple de dix-huit ans d'interrogations, d'hypothèses, de coups tordus, et d'échecs... Et puis... Alors qu'il va presser la détente, Crédule observe une dernière fois la Une du journal de l'époque... Soudain, tout est clair... Drame familial, polar parfaitement huilé et...

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La critique ZOO sur l'album Un avion sans elle

Cette quête étalée sur 18 ans nous tient en haleine, limpide par la fluidité de narration, sombre par les motivations de certains personnages. Les auteurs, qui jonglent entre passé et présent, passent d’un protagoniste à l’autre; et on aime !

Le prologue de 4 pages nous montre un crash d’avion la nuit, en montagne, dans la neige. Mis en scène de manière à la fois sobre (pas une goutte de sang) mais terrifiante. L’efficacité du découpage de Fred Duval et du dessin de Nicolaï Pinheiro est démontrée d’emblée. Le lecteur, happé, ne lâchera pas ce copieux album avant la fin. 


Le crash d'avion ce 23 décembre 1980 à 00h33

18 ans plus tard, Crédule Grand-Duc, détective privé vêtu comme Gil Jourdan (nœud pap’ rouge et veste bleue) et ayant un élevage de libellules (un clin d’œil au personnage Libellule?) s’apprête à se suicider, car il a failli à sa longue enquête : impossible de savoir qui est la seule survivante du crash aérien, à l’époque un bébé, revendiqué par deux couples de grands-parents d’origine sociale différente. Le bébé est devenu une très gracieuse jeune femme, Lylie, dont semble épris Marc. Il a pourtant une chance sur deux d’être son frère, si elle est la petite-fille des Vitral, couple modeste tenant un camion à frites. A moins qu’elle n’ait pour grands-parents ces riches industriels, les Carville ? Il n’y a pas encore eu de test ADN pour être fixé. 

Les auteurs nous invitent à suivre des flash-backs successifs et à faire la connaissance de différents personnages plus ou moins directement mêlés à l’histoire. Tous sont attachants avec leurs qualités et leurs défauts mais le plus marquant est sans doute Malvina, habitée par la folie et potentielle sœur de Lylie, si elle est une Carville. Le dessin réalisé à la palette graphique, précis, moderne, expressif est très esthétique et au service du récit. Un plaisir. 




Dans Un avion sans elle, le démiurge Fred Duval en étroite collaboration avec Michel Bussi, auteur du roman éponyme, assemble peu à peu les pièces du puzzle, rythmé par les révélations, sans pour autant que nous en percevions la portée véritable avant les dernières pages. Plus nous avançons dans la lecture, plus nous en apprenons, mais plus nous sommes perplexes… pour notre plus grand plaisir. C’est habilement construit jusqu’au twist final, réussi.

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