ZOO

Jan Karta : La Fin d'un Monde - T1 : Berlin 1925-1933

couverture de l'album Berlin 1925-1933

Série : Jan Karta : La Fin d'un MondeTome : 1/3Éditeur : Fordis

Scénario : Roberto Dal Pra'Dessin : Rodolpho TortiColoriste : Spartaco Ripa

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 24.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Berlin 1925-1933

Le Berlin vivant et corrompu des années 20 est le théâtre de la première aventure de Jan Karta, détective privé. De là et à travers l’Europe qui voit s’approcher l’ombre de Hitler, ses enquêtes le porteront vers Paris, bouleversé par la violence des idéologies et à Rome, face à face avec l’hypocrisie de l’Italie fasciste, pour revenir enfin en Allemagne désormais hypnotisé parle nazisme.


La critique ZOO sur l'album Berlin 1925-1933

Jan Karta, détective privé tenace dans l’Allemagne des années 20 et 30, mène des enquêtes dans lesquelles la petite histoire rejoint la grande sur fond de montée du nazisme. Plongez dans les eaux troubles berlinoises…

De prime abord, Jan Karta est une série dans la grande tradition des histoires de détectives privés. Des morts violentes comme il se doit. Un détective privé côtoyant un milieu interlope, où on ne sait jamais qui va trahir. Des femmes belles voire riches qui gravitent autour du héros, succombant volontiers à son charme…

Mais ce qui donne un cachet particulier à la série est son cadre: l’Allemagne de l’entre-deux guerres, où l’ombre du nazisme n’est jamais loin. Ce qui semble être de prime abord de «petites» enquêtes se révèle être plus proche du complot politique. D’une facture classique, le scénario de Roberto Dal Pra’ a en sus une dimension historique. 

Les enquêtes de Jan Karta sont de retour

Les enquêtes de Jan Karta sont de retour
© Fordis

La personnalité du détective est également particulière. Pas très beau, pas toujours sympathique, pas forcément tendre avec «le beau sexe». Mais c’est un opiniâtre comme il se doit, et on l’accompagne avec plaisir dans ses pérégrinations, d’autant plus que le dessin de Rodolfo Torti a un certain cachet. Son trait réaliste allant à l’essentiel est très lisible, et sa maîtrise de l’équilibre des masses flatte l’œil du lecteur. Ses hommes sont typés. Ses femmes sont des beautés fatales.

Les lecteurs de BD ayant un peu de bouteille se rappelleront peut-être les 4 albums de Jan Karta publiés par Dargaud dans les années 80 avec des couleurs vives, puis des 2 albums de Vertige Graphic dans les années 2000, en noir et blanc. Cette fois, côté couleurs, le parti pris de Spartaco Ripa est d’être dans l’entre-deux. Des teintes entre un ton blafard et le sépia de la nostalgie, qui cadrent bien avec l’ambiance dégagée subtilement par cette vénéneuse série. À noter que certaines cases ont été redessinées au moins en partie, comme le révèle le dossier en fin d’album, sans qu’on nous explique pourquoi. Un souhait du dessinateur? Une demande de l’éditeur? 

Attendons la suite qui nous conduira dans les pas de Jan Karta jusqu’en Italie. Vous avez dit fascisme? 

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants