ZOO

Kiosque

couverture de l'album Kiosque

Éditeur : L'école des loisirs

Scénario : Anete MeleceDessin : Anete Melece

Collection : Pastel

Prix : 13.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Kiosque

Olga travaille dans un kiosque à journaux. Ce kiosque, c’est toute sa vie. Elle connaît les désirs de ses clients par coeur. Elle y dort, elle y mange et, le soir, elle lit des magazines de voyage en rêvant de couchers de soleil fabuleux. Mais en vérité, elle est coincée. Jusqu’au matin où elle découvre qu’elle peut déplacer son kiosque et même voguer avec lui !


La critique ZOO sur l'album Kiosque

Et si vous partiez au gré de l’eau avec Olga, l’héroïne de Kiosque, le nouveau livre d’Anete Melece aux éditions École des loisirs? Olga nous entraîne dans un voyage un brin contemplatif dans cet album au graphisme original et à l’histoire un peu mélancolique, adapté du court métrage d’animation de l’autrice.

Olga est coincée dans son kiosque à journaux. C’est son travail, mais c’est aussi toute sa vie. Elle voit défiler la vie des gens jusqu’au jour où une bande d’enfants renverse son kiosque et qu’elle réalise qu’elle peut se déplacer. De nouvelles perspectives s’offrent alors à elle et un grand voyage commence, plein de sinuosités et de découvertes.


Extrait du court-métrage Kiosque

Extrait du court-métrage Kiosque
© L'École des loisirs


On ne sait pas exactement pourquoi Olga ne peut quitter son kiosque. Est-ce par passion pour son travail? Est-ce une impossibilité physique? Est-ce par nostalgie? La raison est floue mais nous fait nous prendre d’affection pour ce personnage piégé dans sa condition et rêvant d’évasion. On se laisse prendre à cette épopée en gardant quelques regrets qu’elle n’ait pas pu se libérer totalement de ses chaînes… On aura aussi plaisir à suivre les tribulations des clients et les incidents un peu cocasses qu’ils provoquent.

Le graphisme a un aspect un peu enfantin, avec des couleurs très saturées, acidulées comme des bonbons et des personnages aux traits tout en douceur. Cet effet est cependant contrebalancé par la sévérité des lettres majuscules et par le cadrage. En effet, au début, on voit toujours Olga et les autres dans un espace de la taille du kiosque, sur fond blanc ou se confondant avec l’arrière-plan. Cette sensation d’étouffement et cette impression de petitesse face à l’immensité du décor disparaissent à la fin du livre. Dans la dernière double page, Olga est montrée appréciant le coucher du soleil dont elle rêvait, dans un horizon élargi et non plus limitée à la fenêtre de son kiosque.

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