ZOO

Goldorak

couverture de l'album Goldorak

Éditeur : Kana

Scénario : Kana, Denis Bajram, Brice Cossu, Xavier Dorison, Yoann Guillo, Alexis SentenacDessin : Kana, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis SentenacColoriste : Yoann Guillo

Genres : Science-Fiction

Prix : 24.90€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • note lecteurs4.0
    11 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Goldorak

" La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Jusqu'au jour où, issu des confins de l'espace, surgit le plus puissant des Golgoths, Hydragon. Un ennemi que seul Goldorak pourrait abattre... "


La critique ZOO sur l'album Goldorak

Peut-être rêviez-vous, enfant, d’être le prince Actarus, pilotant Goldorak, brandissant votre fulguro-poing. Dans la cour, vous deveniez alors le héros, affrontant les cruelles armées de Vega et leurs monstrueux Golgoths. Vous découvriez soudain, ébahis, les dessins animés japonais !

En l’espace de 75 épisodes, diffusés entre 1975 et 1977 au Japon (et en juillet 78 en France), Goldorak, de son vrai nom Grendizer, va marquer définitivement plusieurs générations de spectateurs, fascinées par le rythme des combats et le ton résolument plus adulte des histoires qui mettaient en scène des envahisseurs détruisaient allègrement des villes entières, semant le chaos et la mort, à l’image des films de Kaiju. Il n’était désormais plus question de récits gentillets à la Disney ou Hanna et Barbera. Le ton était plus dur… Néanmoins, il y était aussi question d’amitié, de valeurs familiales, d’entraide et de tout ce qui pouvait amener le héros et ses proches à s’élever contre l’adversité. Le jeune spectateur pouvait ainsi s’identifier à ces personnages, ce robot format XXL et devenir lui aussi le défenseur de ses frêles camarades, dans la cour de récré !

Le phénomène va rapidement prendre de l’ampleur, les produits dérivés se multiplient, on s’arrache les figurines, on tente de dessiner l’intérieur de Goldorak, on se réapproprie la dialectique de la série avec tous ces noms complètement improbables, tandis que chez les adultes, les débats s’animent autour de la violence qui caractérise ces séries, comme Albator ou Cobra… Les camps se divisent.

Et si les années passent, que d’autres dessins animés viennent prendre la relève, Goldorak reste l’icône ultime que l’on garde en mémoire, un cri de ralliement entre fans irréductibles. On se souvient tous de ce formidable robot des temps nouveaux qui traverse tout l'univers, aussi vite que la lumière… Qui est-il ? D'où vient-il ?


Goldorak

Goldorak
© Kana, éditions 2021

Pourtant, l’aventure n’est pas réellement terminée. En 2016, Xavier Dorison tente le tout pour le tout et contacte Go Nagai, le créateur de Goldorak, en lui demandant l’autorisation d’utiliser ses personnages pour une ultime péripétie. Il reçoit l’accord de principe et il ne tarde pas à recruter ses amis Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et le coloriste Yoann Guillo pour former une sorte de studio virtuel qui va s’échiner, pendant cinq ans à construire cet incroyable album, multipliant les échanges avec les japonais.

Le postulat de base est simple, dans le dernier épisode, Actarus et sa sœur Phénicia repartaient pour leur planète Euphor, après s’être débarrassés de leurs ennemis de Vega. Cependant, ces derniers sont de retour, ainsi que les Euphoriens… On devine très vite que les héros vont rameuter leurs amis terriens, Alcor, Vénusia, Rigel et le professeur Procyon, que Goldorak va reprendre du service et que nous allons avoir droit à d’épiques combats contre des Golgoths géants.



Goldorak

Goldorak
© Kana, éditions 2021

Mais le scénario de Dorison et Bajram ne se contente pas de ça, il restitue très adroitement le souffle de la série en privilégiant les diverses caractérisations et le charme de cet univers qui nous a fasciné gamin ! On sert les poings en attendant le tonitruant « Métamorphose », on guette le moment ou le robot va brandir son Astero-hache et réduire son adversaire en bouilli… L’espace de ces 160 pages nous redevenons ces jeunes fans, blottis dans leur canapé, l’œil rivé sur la télé.

Alors, cet album sonne peut-être comme un champ du cygne pour Actarus et les autres, mais il faut avouer que la démonstration est impressionnante, un brillant hommage qui se dévore d’une traite, sans modération !


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Commentaires et critiques (8)

note de la critique de spitfire89

4.0

Après 10 ans d'absence nous retrouvons le robot de l'espace, Goldorak (Grendizer) est connu autant en dessin animé qu'au travers les jouets un symbole de la Japanimation. Le graphisme est moderne, un véritable plaisir de retrouver ce nouvelle album

Le 13/10/2023 à 15h59

Je participe avec plaisir !

Le 07/11/2021 à 17h26

je participe

Le 07/11/2021 à 17h05

Mon héro. Le seul, le vrai, l'unique. Le seul qui reste !
je participe

Le 06/11/2021 à 20h07

Je participe

Le 06/11/2021 à 09h36

Super concours!! Mon idole!! Je participe.

Le 27/10/2021 à 21h56

concoure sympa

Le 25/10/2021 à 16h59

Goldorak: mon héros du mercredi des années 80! Merci pour ce jeu !

Le 22/10/2021 à 15h48