ZOO

Meadowlark

couverture de l'album Meadowlark

Éditeur : Hachette

Scénario : Ethan Hawke, Ethan Hawkes, Greg RuthTraducteur : Jim Browsky

Collection : Robinson

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Meadowlark

Au Texas, dans la petite ville tranquille de Huntsville, Jack "Meadowlark" Johnson et son fils Cooper vont partager une journée épique. Cooper va devoir se confronter aux choix calamiteux de son père et lutter pour sa survie. Emportés dans un tourbillon de violences, le père et le fils vont, soudés, faire face à l'adversité et nouer une relation aussi dysfonctionnelle qu'émouvante. Un récit noir et contemporain qui illustre toute la difficulté de la relation père-fils et du passage à l'âge adulte.


La critique ZOO sur l'album Meadowlark

Une BD noire de chez noire centrée sur les relations entre un père divorcé, gardien de prison au Texas, et son fils à l’adolescence difficile. Le père devant assumer ses mauvais choix, sur fond d’émeute dans une prison suivie d’une évasion.

Cooper a des relations compliquées avec sa mère et son beau-père, qu’il considère comme un benêt. Il préfère être avec son père, Jack, même si celui-ci pense être un looser. Ancien boxeur à la carrière en demi-teinte, il travaille maintenant comme surveillant dans une prison. Les circonstances vont faire qu’il emmène son fils avec lui à son travail. Justement le jour où une émeute éclate, permettant l’évasion de trois prisonniers dangereux. Il y a des morts dans le personnel pénitentiaire... Les évadés se retrouvent dans un motel. Le père et le gosse aussi. Sacrée embrouille. Jack n’est pas clair, sur ce coup-là. Et c’est la descente aux enfers... Le père, acculé, va enfin devoir assumer.



Meadowlark

Meadowlark
© Robinson, éditions 2022

Ethan Hawke est un acteur américain reconnu (Le cercle des poètes disparus, Bienvenue à Gattaca, Lord of War...) mais il tâte aussi de l’écriture et publie ici sa deuxième BD, bien noire. Le propos est maîtrisé, le rythme est dans le bon tempo. Mais ce que c’est sombre ! Limite désespéré. On est un peu pris de compassion pour ce père qui aime visiblement son fils, mais qui s’y est très mal pris pour assurer l’avenir de celui-ci. Cooper ne demande pourtant rien à Jack. Car peu importe le présent : le fils a construit un mythe autour de son père quand celui-ci était Jack « Meadowlark » Johnson le boxeur.

Greg Ruth a un dessin réaliste esthétique et tout en délicatesse. Même quand il dessine une grosse brute psychopathe. Comme souvent avec les dessinateurs américains, l’anatomie est parfaitement maîtrisée, ce qui est toujours agréable. Pas de couleurs mis à part un jaune pisse plus ou moins délavé. Les angles sont originaux. C’est très cinématographique. Mieux vaut s’attarder sur les détails du dessin, d’ailleurs, car si le livre fait 250 pages, il est très vite lu, avec ses trois ou quatre cases par page, parfois sans textes.

Bref, à lire si on a le moral et si on est bien arrimé à son fauteuil. Pour ne pas sombrer.

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