ZOO

L'homme qui aimait les femmes

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

La critique Presse

5.0

Le 4/1/2022

Quel autre dessinateur que Reiser aimait autant les femmes ? Wolinsky peut-être, dont la veuve vient de quitter ce monde. Dans cette histoire du féminisme, éditée par Glénat, celui qui a fait partie des fondateurs et fait les beaux jours d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo avait l’art et la manière de croquer ces dames. Un humour noir, pour mieux être à leurs côtés.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de François Samson

5.0

Accueilli par un titre évoquant un film de François Truffaut, le lecteur peut choisir de déguster le recueil à petites doses gourmettes, ou de s’immerger totalement et de dévorer le livre en une fois. Bienvenue alors dans la machine à remonter le temps. Nous nous retrouvons projetés il y a environ 50 ans. Parfois, il est possible de se dire qu’heureusement les temps ont changé. Parfois, la conclusion est qu’hélas (ou heureusement ?) rien n’a changé. Mais à chaque page, l’acuité du ton, le dérapage (in)contrôlé dans le trait nous marquent comme autant de coups de griffes.
Graphiquement, c’est du Reiser, donc un style davantage dessin d’humour que BD (précision pour ceusses qui, de retour d’un voyage sur Mars d’une cinquantaine d’années, ne connaîtraient pas son oeuvre), avec des dérapages volontairement (in)contrôlés de la plume, des bouilles de personnages incroyables, drôles, un trait parfois trash, mais toujours bien vu.
Une bonne manière de se replonger dans l’œuvre de cet artiste qui a marqué toute une époque. A lire et/ou à offrir.

Le 01/02/2022 à 23h27