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Les vacances de Donald

couverture de l'album Les vacances de Donald

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Federico Bertolucci, Frédéric Brremaud

Collection : Créations originales

Public : De 3 à 15 ans

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les vacances de Donald

Folie légère. Donald n'en peut plus de la ville. Entre les sirènes à toutes heures, les travaux et les éboueurs, le tintamarre général a fini de lui taper sur les nerfs. Donald doit absolument s'éloigner de cet incessant remue-ménage s'il veut se reposer. Un peu d'air frais, le parfum des fleurs, le calme d'une région dépeuplée, voilà les seuls ingrédients dont il a besoin pour se requinquer. A peine cette pensée s'est-elle manifestée que voilà déjà Donald en train de rouler à pleine balle en direction de la campagne. Là-bas, il aura la paix ! Mais le sort ne sera pas si clément avec ce gaffeur de canard car pendant ses vacances, Donald fera tout sauf se reposer... Belle et désopilante, cette nouvelle création Disney est une formidable lettre d'amour adressée à Donald. Son malheur fait notre bonheur et, dans cet opus muet, Donald n'arrête pas de râler. Un livre signé Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci qui rappelle la frénésie des films...

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La critique ZOO sur l'album Les vacances de Donald

Après la récente réédition de leur magnifique série muette LOVE, le duo Brrémaud/Bertolucci revient pour cette fois nous raconter les turpitudes de l’irascible canard qui tente de se mettre au vert pour fuir la cacophonie de la ville…

Las d’entendre, ou plutôt de subir, le vacarme de la vie en ville, Donald prend son sac à dos et part faire du camping en pleine nature. Mais s’il imagine un moment pouvoir y trouver la tranquillité bucolique dont il rêve, il se rend vite compte qu’il est entouré d’une faune qui s’active chaque jour. Qu’il s’agisse d’un pic-vert qui tambourine son tronc, d’un castor qui fait son stock de bois, les fourmis, la pluie… Son sang ne fait qu’un tour, il décide de réagir. Cependant, il n’est pas dit que cet impétueux nouvel arrivant parvienne à imposer sa loi, loin de là. Commence alors une joyeuse partie de ping pong endiablée contre les animaux qui vont s’activer pour le faire fuir !


Brrémaud et Bertolucci livrent un étonnant album sans le moindre son

Brrémaud et Bertolucci livrent un étonnant album sans le moindre son
© Glénat, éditions 2021

Habitués à l’exercice, Frédéric Brrémaud et Fédérico Bertolucci livrent ici un étonnant album sans le moindre son, même pas d’onomatopée, juste les cases qui se suffisent amplement à elle-même, suggérant ici un martellement, là le bruit d’un torrent d’eau ou encore le déchirement de la foudre. Tout passe par les expressions des personnages, par le dynamisme des cases qui s’enchaînent avec une fluidité parfaite ! On a vraiment l’impression d’entendre le fourmillement de cette vie qui déborde dans chaque page.

Toutefois, la démonstration, aussi captivante et enthousiasmante soit elle, reste dans un registre particulièrement classique. Cette histoire de Donald, on a l’impression de l’avoir lue ou vue des dizaines de fois, tant elle évoque des scènes familières avec le héros fidèle à lui-même, colériques, impatient et susceptible à souhait ! Malgré tout, l’intérêt de cet album, hormis sur le plan graphique avec la sublime performance de Bertolucci, est bel et bien dans l’hommage appuyé des deux auteurs à toute une tradition Disney et plus précisément les premiers dessins animés ou chaque embryon de scénario servait surtout à faire glisser les personnages dans une succession de scénettes rocambolesques où se côtoyaient la maladresse, l’humour et quelque part un peu de tendresse.


sur le plan graphique, la sublime performance de Bertolucci est à saluer

Sur le plan graphique, la sublime performance de Bertolucci est à saluer
© Glénat, éditions 2021


Et si l’on rit en parcourant ce nouvel album de la collection Disney frenchy c’est surtout parce qu’il est agréable de retrouver ce drôle de canard qui s’empêtre les pinceaux au milieu de ces animaux bien décidés à ne pas se laisser faire !

Ces vacances de Donald ne révolutionnent peut-être rien, elles nous permettent néanmoins de passer un très bon moment légèrement régressif, mais savoureux ! 

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