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Sousbrouillard

couverture de l'album Sousbrouillard

Éditeur : Dargaud

Scénario : Anne-Caroline Pandolfo, Terkel Risbjerg

Genres : Roman Graphique

Prix : 25.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    4.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Sousbrouillard

Sara ignore tout de ses origines. Elle n'a jamais connu sa famille. Sur son lit de mort, la vieille tante qui l'a élevée lui confie l'unique indice en sa possession : la moitié déchirée d'un bracelet de naissance. Un mot y est griffonné, c'est un nom de lieu : Sousbrouillard. Sara, en quête de son passé, laisse aussitôt derrière elle sa vie parisienne sans histoire. Elle se rend à Sousbrouillard, village un peu hors du temps, construit autour d'un lac sombre et mystérieux. Après une petite période d'adaptation dans ce " désert au milieu de nulle part ", Sara va commencer à y faire des rencontres. Les habitants de Sousbrouillard lui racontent leurs propres parcours, " cabossés et rocambolesques ", hauts en couleurs, tristes et émouvants. Sara les écoute avec tant d'empathie qu'elle finit par en oublier sa propre quête. C'est quand elle ne s'y attendra plus que lui sera révélé le noeud secret de toutes ces histoires et qu'elle comprendra d'où elle vient......

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La critique ZOO sur l'album Sousbrouillard

Abandonnée à sa naissance, Sara recherche ses origines plus de 30 ans après et fait la connaissance dans un village de personnes attachantes qui lui racontent leur histoire singulière. Une BD à tiroirs envoûtante et porteuse de sens.

Sara est orpheline. A la mort de la femme qui l’a élevée, elle part suivre la piste du seul indice de sa naissance : la moitié d’un ruban sur lequel est écrit Sousbrouillard. Le nom d’un petit village, où Sara arrive sous une pluie battante. Un trou perdu. Il ne s’y passe jamais rien. Pourtant Sara se lie vite à quelques-uns des habitants, qui vont lui raconter leur histoire. Des histoires pas banales dans des vies presque ordinaires, des blessures tapies dans le passé, qui font passer au second plan la quête de Sara.



Sousbrouillard

Sousbrouillard
© Dargaud, éditions 2022

Anne-Caroline Pandolfo a construit un récit à tiroirs très fluide, à la fois léger et grave (juste ce qu’il faut), dans lequel nous allons découvrir le passé d’Octave, homme affable mais mystérieux, d’Ava de Moore l’ex cantatrice qui héberge Sara dans sa vaste demeure, de Baptiste l’éleveur de chevaux ou de Martine Sauveur, la peu conventionnelle pasteure qui raconte dans ses prêches des histoires édifiantes, remplissant ainsi son église chaque dimanche. La parole est libératrice, et l’écoute active de Sara va permettre de faire bouger ce qui était figé dans les mémoires et les cœurs. Enfin, Sara en apprendra davantage sur elle-même.

Terk Risbjerg a un trait simple mais diablement expressif. Le regard de la cantatrice, par exemple est fascinant. Et Octave a quelque chose de cassé en lui, on le comprend dès le début, à la manière dont le dessinateur le fait sourire, se tenir. En quelques coups de pinceau, toute l’humanité des personnages nous est donnée, et c’est un beau cadeau. Sans oublier les séquences sous la pluie et celles se passant au lac, d’une belle poésie graphique.



Sousbrouillard

Sousbrouillard
© Dargaud, éditions 2022

La fin est singulière et fait écho bien après qu’on ait refermé l’ouvrage. A chacun de voir ce que cette conclusion du récit lui apprend. Et au-delà du contenu de ces histoires, nous pouvons méditer sur les bienfaits de se confier à un autre comme à celui d’être à l’écoute d’autrui. Une lecture bonifiante.

 

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