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A l'heure où les dieux dorment encore

couverture de l'album A l'heure où les dieux dorment encore

Éditeur : Daniel Maghen

Scénario : CoseyDessin : Cosey

Prix : 49.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album A l'heure où les dieux dorment encore

Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier... à l'heure où les dieux dorment encore. Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n'a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique... De ses voyages, l'auteur a rapporté d'innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rève, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu'avec une photo, la lumière d'une montagne, les couleurs d'une cérémonie ou le désordre d'une scène de rue. Dans ces documents inédits, Cosey...

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La critique ZOO sur l'album A l'heure où les dieux dorment encore

Cet impressionnant carnet de voyages et de pensées est une irrésistible invitation à (re)découvrir la richesse de l’univers pictural et intérieur de Cosey. A la rencontre de différents pays et de toutes leurs composantes. Un régal.

Ce copieux carnet de voyages, ou ce copieux livre d’art, devrais-je dire, nous permet de nous immerger dans les périples et les pensées de Bernard Cosey, au fil de ces dernières décennies. L’auteur suisse nous fait nous évader depuis plus de 45 ans au travers des aventures de Jonathan, sur les pentes de l’Himalaya et ailleurs, ainsi que dans ses autres BD. Cependant, Cosey ne voyage pas que via ses planches à dessin, il a réellement crapahuté dans pas mal de pays, et a ponctué ses séjours de nombreux croquis, souvent aquarellés (Aaah ! Ses couleurs...). Le Tibet bien sûr, mais aussi le Japon, les Cyclades, les Alpes suisses, la Birmanie, la Chine, l’Inde.... Chaque pays nous enchante ainsi le temps d’un voyage immobile.



A l'heure où les dieux dorment encore

A l'heure où les dieux dorment encore
© Maghen, éditions 2021


Organisées par chapitres consacrés à l’une ou l’autre de ses destinations, et mises en avant avec talent par la maquette de Vincent Odin, ces quelque 300 pages nous permettent d’accompagner Cosey dans ses rencontres marquantes, même si souvent éphémères, et dans ses découvertes : paysages, animaux, œuvres d’art, éléments d’architecture ou de mobilier humain, objets du quotidien, plats et boissons, rien n’échappe à l’œil de l’artiste. La beauté picturale de son dessin, y compris dans ses croquis les plus rapides, saute aux yeux de l’observateur le moins attentif. L’amateur éclairé reviendra d’autant plus encore et encore sur chaque page avec délice. Le connaisseur de l’œuvre comprendra enfin d’où vient tel élément d’un album.

Cerise sur le gâteau, Cosey s’est véritablement pris au jeu lors de la préparation de cet ouvrage. Il a annoté manuellement de sa jolie écriture graphique une grande partie des pages, pour contextualiser un dessin, conter une anecdote, partager une pensée. Nous entrons ainsi doublement dans son univers. Et nous le goûtons par petites gorgées, comme autant de plaisirs pas si minuscules que ça.


L'actualité autour de l'album A l'heure où les dieux dorment encore

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