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Sukkwan Island

couverture de l'album Sukkwan Island

Éditeur : Denoël Graphic

Scénario : Ugo Bienvenu, David VannDessin : Ugo BienvenuAuteur adapté :

Préface : Fabrice Colin

Collection : Denoël Graphic

Genres : Récit de vie, Roman Graphique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 23.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album Sukkwan Island

D'après le roman de David Vann


La critique ZOO sur l'album Sukkwan Island

En 2009 sortait en France Sukkwan Island. Ce roman, passé inaperçu aux États-Unis, pays d’origine de son auteur, a finalement connu le succès dans nos contrées, où il s’est écoulé à plus de 70 000 exemplaires l’année de sa sortie. Six ans plus tard, les éditions Denoël nous en proposent une adaptation en BD. Indispensable !

Sukkwan Island est d’abord une histoire personnelle. Avec ce roman, David Vann revient sur le suicide de son père dans les années 80. À l’âge de 13 ans, David vit chez sa mère et est invité par son père pour un an en Alaska. Il refuse. Deux semaines plus tard, son père se suicide.  Dans le roman le fils, Roy, accepte de venir passer un an en Alaska. S’installe alors un huis-clos entre le père instable, fragile et son fils désemparé, tout deux perdus au milieu de la nature dans une cabane isolée.

Ugo Bienvenu, quant à lui, est un jeune réalisateur de films d’animations. Sukkwan Island est sa première incursion dans le monde de la bande dessinée, mais en refermant ce magnifique album, l’évidence saute aux yeux : Ugo Bienvenu n’est pas un amateur, et il est l’auteur parfait pour adapter ce roman. Son dessin se révèle précis et grandiose à la fois : chaque décor est extrêmement détaillé, rien n’y est laissé au hasard. Et pourtant l’impression de grandeur est ici parfaitement rendue, saisissante souvent.

Mais la véritable prouesse graphique, ce sont les personnages. Sans jamais pencher vers l’excès ou vers la caricature, tout en restant extrêmement réalistes et détaillés, les visages expriment beaucoup de non-dits. Cette expressivité ajoute subtilement à la tension qui parcourt l’ouvrage. Chaque page tournée renforce un malaise sourd ; quelque chose de grave va se produire. On le sait, on le sent. Et pourtant on est surpris lorsqu’elle se produit. Inéluctable et pourtant inattendu.


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