Fungirl ressemble à une grande gigue et a le tempérament d’un enfant hyperactif. Elle aime se masturber, faire tout se qui lui passe par la tête comme inviter un sdf au restaurant ou passer pour une femme enceinte dans le bus, elle aime emmerder Peter, le copain trop patient de sa coloc (et ex-copine), qui n’a jamais rien demandé. Elle picole dans les bars la nuit, travaille dans une maison funéraire le jour, où elle y fait n’importe quoi, n’importe comment. Même les morts pourraient craindre sa funeste impulsivité, s’ils n’étaient pas si morts. Avec son allure d’Olive Oyl, Fungirl relève du Gaston Lagaffe féminin qui serait tombée enfant dans une bassine d’ecstasy. Loin de se cantonner à une longue suite de gaffes, Fungirl raconte l’histoire d’une fille un peu paumée, trop enthousiaste, qui agite les bras pour se faire remarquer et ne pas rester seule. Et si par hasard vous rencontrez Fungirl : elle vous fera rire, elle vous fera...
Fungirl
Éditeur : Les Requins Marteaux
Dessin : Elizabeth Pich
Collection : YEP !
Public : A partir de 18 ans
Prix : 30.00€
- ZOO
5.0Scénario
5.0Dessin
5.0
- Lecteurs
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Le synopsis de l'album Fungirl
La critique ZOO sur l'album Fungirl
Fungirl raconte la vie d’une fille déjantée qui ne pense qu’au cul et vit comme une enfant hyperactive. C’est la première BD traduite en français de la Germano-Américaine Elizabeth Pich. Ça décape.
Fungirl vit en colloc avec son amie Becky et son mec Peter. Mais cette grande gigue, à la fois hyperactive et oisive, ne pense qu’à se masturber et à enchaîner les coups d’un soir. Dormir le jour, se saouler la nuit dans les bars, voilà la vie de cette grande enfant à l’humour dépravé. Elle finit par trouver un job de porteuse funéraire. Mais on ne peut pas dire que son discours et son humour soient adaptés aux personnes en deuil qu’elle rencontre à longueur de journée. C’est le cadet de ses soucis, elle qui ne réagit qu’à travers ses émotions et affects.
C’est la première BD traduite en français d’Elizabeth Pich qui est née en Allemagne et a grandi aux États-Unis. Cette BD fait mouche, parce qu’elle rassemble tout ce qui fait l’ADN des Requins Marteaux : un humour corrosif, un dessin minimaliste, néanmoins profond et chiadé, des chutes à couper le souffle et un sacré lot de franche rigolade. C’est bête et méchant.
Fun Girl
© Les Requins Marteaux, éditions 2021
Un anniversaire dignement fêté : trente ans déjà !
Ça tombe bien, la maison d’édition bordelaise, chantre du neuvième art alternatif, souffle ses trente bougies. Elle ne pouvait trouver de pépite plus scintillante pour célébrer ce qui fait son succès depuis ses débuts. Souhaitons une longue vie à ceux qui se battent au quotidien pour sortir des sentiers battus de la BD. Fungirl en est la parfaite illustration.
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