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A mourir entre les bras de ma nourrice

couverture de l'album A mourir entre les bras de ma nourrice

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Mark Eacersall, Henri ScalaDessin : Raphaël PavardAuteur :

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Polar / Thriller, Roman Graphique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album A mourir entre les bras de ma nourrice

La trajectoire périlleuse d'une mère de famille dans une cité tenue par des trafiquants. nourrice u. is féminin : (Argot policier) Personne qui cache de la drogue chez elle, en contrepartie d'une rémunération. Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles, n'aurait jamais dû accepter le marché des dealers de la cité. Rien ne se déroule comme prévu et elle se retrouve au coeur d'une guerre qui la dépasse... Une guerre dont elle devra se sortir, une fois de plus, toute seule. Roman noir, portrait de femme, A mourir entre les bras de ma nourrice est une oeuvre pleine de suspens et à la mise en scène remarquablement orchestrée. Le duo de scénaristes Mark Eacersall et Henri Scala, qui a déjà fait ses preuves (GoSt 111, Cristal 417) est cette fois-ci accompagné du dessinateur Raphaël Pavard. Ce prodige signe ici son premier album, en couleurs directes, d'une force graphique sans précédent, rappelant parfois les grandes heures d'un Baru, version...

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Dommages collatéraux

Fatoumata, femme de ménage, vit avec ses trois filles dans la cité. Elle accepte de jouer la nourrice pour des trafiquants. Mais elle n’aurait jamais dû. Une histoire ultra-réaliste réussie de Mark Eacersall et Henri Scala, portée par le doux dessin de Raphaël Pavard.

Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles au cœur de la cité, accepte de faire la nourrice pour des trafiquants de drogue. Mais dès lors qu’elle accepte de cacher chez elle une malle avec des armes et une énorme somme d’argent, les ennuis commencent.

Le jour où les condés débarquent, sa voisine, maltraitée par son mari intégriste, lui propose de cacher la malle chez elle où personne ne pensera à venir fouiller. Ouf, le vent du boulet n’est pas passé loin de Fatoumata. Mais elle a quand même des ennuis avec les flics qui ont mis le doigt sur son lien avec les trafiquants, même si les preuves sont maigres. Elle est alors contrainte de devenir leur indic et de les renseigner sur tout ce qui se passe dans le quartier.

À mourir dans les bras de ma nourrice

À mourir dans les bras de ma nourrice © Glénat, 2024

À mourir entre les bras de ma nourrice fait partie de ces bandes dessinées qu’on lit d’une traite tant le rythme de la narration est haletant. Ce n’est qu’après avoir avalé cette histoire qu’on saisit sa puissance et l’écho qu’elle a dans notre société. Le trafic de drogue est devenu le pire fléau des cités et le récit de Mark Eacersall et Henri Scala, découpé au scalpel, en est une brillante illustration.

Il y a du François Boucq dans le coup de crayon de Raphaël Pavard. Une facette réaliste et une qui laisse plus de place à l’imagination. Les couleurs, hachurées, sont douces et offrent un contraste saisissant avec la dureté du sujet.

Article publié dans le Mag ZOO N°96 Janvier-Février 2024

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